Une campagne média infondée en Europe contre la tomate marocaine (Apefel)

0 15

 

Le Maroc est devenu depuis 2023 le premier fournisseur non européen de tomates à destination de l’Union européenne alors que l’Apefel y déplore une campagne médiatique « infondée » contre les produits importés du Royaume.

Suite aux informations véhiculées par des médias européens sur les tomates du Maroc, l ’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (Apefel) a réagi par voie de communiqué face à des attaques s’inscrivant dans une série de tentatives récurrentes visant les produits agricoles marocains,

Dans ce communiqué, l’Apefel a exprimé sa vive préoccupation face à la diffusion d’informations « non fondées scientifiquement » visant les tomates marocaines.

Ces attaques s’inscrivent dans une série de tentatives récurrentes visant les produits agricoles marocains, sous prétexte de précaution sanitaire, alors qu’elles relèveraient en réalité de motivations économiques, souligne le communiqué.

L’Apefel rappelle que le système national de surveillance, encadré par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), est reconnu pour son efficacité et sa transparence.

Elle relève que les chiffres communiqués par les instances européennes indiquent que la filière marocaine respecte pleinement les exigences européennes et internationales en matière de sécurité alimentaire.

Récemment l’association française « Que Choisir », a allégué que des résidus de pesticides, certains présentés comme cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, auraient été détectés dans des tomates marocaines et espagnoles commercialisées en France. Elle soulignaIt également qu’environ 40% des échantillons analysés contiendraient plusieurs résidus, contre seulement 6 % pour les tomates françaises.

L’Apefel juge que ces affirmations sont trompeuses, car, selon elle, la détection de résidus ne signifie pas dépassement des seuils autorisés.

« Les analyses doivent être interprétées à la lumière des limites maximales fixées par la réglementation européenne. Or, les produits marocains respectent scrupuleusement ces seuils », précise l’association marocaine qui note que les doses observées ne présentent aucun risque pour le consommateur et sont comparables à celles détectées dans les productions européennes.

L’ONSSA, de son côté, avait réagi en affirmant que le dispositif marocain de contrôle sanitaire est aligné sur les standards internationaux les plus exigeants, notant qu’entre 2020 et 2025, le nombre d’échantillons analysés pour la recherche des résidus de pesticides a été multiplié par quatre, passant de 1 536 à plus de 6 600. Sur la même période, le système européen d’alerte rapide (RASFF) n’a recensé qu’une seule notification relative à des tomates marocaines pour dépassement de résidus, sur un total de 52 alertes émises pour toutes origines confondues, ajoute-t-elle .

SOURCE : APA News/AK/Sf/Rabat (Maroc)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.