La 5e édition de l’African Digital Week (ADW 2025), un espace réunissant les acteurs du secteur privé, s’est tenue les 3 et 4 juin 2025, autour du thème « L’Afrique à l’ère de l’Intelligence Artificielle : Innover, Transformer, Protéger ».
Cet événement stratégique, mis en place en 2017 par la CGECI (Patronat ivoirien) en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI, a renforcé la position essentielle dans l’avancée de la transformation numérique de la Côte d’Ivoire.
Gertrude Koné Douyéré, la présidente de la Commission numérique de la CGECI, a mis en avant l’importance de cette édition qui se distingue par la mobilisation de tous les acteurs de l’écosystème numérique et du secteur public.
Ce rendez-vous, dira-t-elle, vise à « continuer d’explorer les meilleures stratégies pour adopter et pleinement exploiter l’intelligence artificielle, véritable moteur de croissance que les économies africaines doivent embrasser sans attendre. »
Laurent Gnon, représentant le président de la CGECI Ahmed Cissé, a souligné, le 4 juin 2025, la pertinence des discussions. Pour lui, « l’IA n’est pas une simple tendance, mais un moyen efficace de transformer l’économie, la santé, l’énergie et les services publics ».
« Nous repartons avec la certitude que l’IA offre une opportunité réelle d’accélérer notre développement socio-économique, à condition de l’adapter à nos besoins spécifiques », a-t-il soutenu, tout en insistant sur la coopération à l’échelle panafricaine.
« Concernant l’IA, les efforts isolés ne suffisent pas. J’en appelle à une coopération entre États africains et partenaires techniques pour investir dans une Afrique numérique, innovante et souveraine, dispensant de l’espoir à notre jeunesse », a-t-il poursuivi.
Kouakou Bi Kanvoli, représentant le ministère de la Transition numérique, a assuré que « la Côte d’Ivoire renouvelle sa volonté de faire de l’IA un vecteur de transformation et de souveraineté, afin de soutenir l’émergence de talents et porter l’ambition africaine sur les scènes internationales ».
L’intervention d’Ama Ouattara, une panéliste, a vivement résonné par son plaidoyer en faveur de l’inclusion des femmes dans la technologie : « Si nous parlons d’avenir, les femmes y tiennent une place centrale ».
« Mettons fin aux pensées réductrices : nous avons notre rôle à jouer ! Les femmes apportent une attention précieuse aux détails utilisateurs et possèdent une capacité innée à soutenir les communautés. Jeunes femmes, prenez votre place ! », a-t-elle lancé.
Laurent Gnon a, en outre, salué l’effort collectif. Il partagera que cette édition a posé les fondations d’une nouvelle ère numérique en Afrique, avec des discussions de haut niveau sur les applications concrètes de l’IA dans les secteurs miniers, de la construction, de la santé ou de la cybersécurité.
Les recommandations tirées des travaux et l’engagement renouvelé des acteurs publics et privés, à ces assises, tracent la voie vers une appropriation africaine de l’IA, où innovation rime avec souveraineté et inclusion.
L’African Digital Week (ADW 2025) se veut un jalon décisif dans la construction d’un écosystème numérique continental résilient, tourné vers l’avenir. Cette plateforme vise à mettre la technologie au cœur du développement.
AP/Sf/APA
Source: APANEWS