La Croix-Rouge sénégalaise veut mieux préserver son emblème

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À l’occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, célébrée sous le thème « Du côté de l’humanité », la présidente de la Croix-Rouge sénégalaise, Bafou Bâ, a appelé ce jeudi à une protection renforcée de l’emblème de l’organisation humanitaire.

« Cette année nous offre l’opportunité de mener un plaidoyer fort auprès des membres des Ordres nationaux, afin de mettre en lumière les enjeux économiques, sécuritaires et politico-diplomatiques liés à la protection de notre emblème », a-t-elle souligné. Elle a également insisté sur la nécessité de faire connaître la législation qui encadre son usage et d’élargir les perspectives de coopération dans le domaine humanitaire.

Bafou Bâ s’est inquiétée des cas récurrents d’abus, d’imitation et d’usurpation de l’emblème, malgré les campagnes de sensibilisation déjà engagées. Elle a exhorté à une vigilance accrue et à une meilleure application de la loi.

De son côté, Cheikh Talibou Djimbera, directeur du Service national de l’éducation et de l’information sanitaire et sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a réaffirmé l’engagement de son département à appuyer la Croix-Rouge. Il a promis un renforcement du partenariat, une diffusion élargie des messages de sensibilisation, ainsi qu’une application stricte des textes garantissant la protection de l’emblème.

Selon Fally Sadio, responsable de la communication de la Croix-Rouge sénégalaise, l’emblème n’est pas un simple logo, il revêt une importance telle qu’il a fourni son nom aux premières sociétés de secours puis au CICR dès 1875. Il est reconnu dans le monde entier et sert aujourd’hui à la fois à protéger le personnel de secours et à indiquer l’appartenance au Mouvement.

« Malheureusement, a-t-il déploré, aujourd’hui nous faisons face au détournement de l’usage normal de l’emblème (imitation, usurpation ou perfidie), un acte grave qui risque d’en réduire la valeur protectrice et de nuire à l’efficacité de l’assistance humanitaire ».

Seulement, selon M. Sadio, toute utilisation non autorisée de l’emblème de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge, et de leurs appellations constitue un usage illégal sanctionné par le droit international humanitaire, les Conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, la loi n°2013-711 du 5 août 2013.

TE/Sf/APA

Source:fr.apanews.net

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