Festiwêm/Le numérique au cœur de la préservation culturelle

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Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net avec sercom

Du jeudi 15 au dimanche 18 août 2024, s’est déroulé au stade Konan Raphaël de ladite commune la 4ème édition du festival Wê « Festiwê ». Ce rassemblement culturel a vu la présence du chef des Wê de Yopougon Gunbonhi Denis, représentant le parrain, le Colonel à la retraite Doh Blanchard, grand médiateur du Guemon, de la présidente honoraire du mouvement culturel Wêzon, la ministre d’État, Angèle Gnonsoa et de plusieurs illustres invités.

La présence de la présidente honoraire du mouvement culturel Wêzon, la ministre d’État, Angèle Gnonsoa a donné un caractère spécial à cette rencontre culturelle.

« Traditions et Numérique », tel a été le thème abordé à cette 4ème édition, qui pour le commissaire général Olivier Yro, est un outil immanquable de la culture car il s’agit d’un duo fascinant. Pour lui, le numérique offre des outils et des plateformes permettant de préserver, diffuser et enrichir la culture de manière accessible et innovante. « Notre vision de cette aventure qu’est le Festiwêm est de promouvoir le patrimoine culturel Wê et de faire la promotion de la culture ivoirienne, de sorte qu’elle ne soit pas l’apanage du show-biz et uniquement des interprètes », a-t-il expliqué.

Le Commissaire général du Festiwêm, Olivier Yro s’est dit heureux de la réussite de ce rendez-vous.

Quant au député Olivier Vamy , il a pour sa part exhorté la jeunesse ivoirienne à s’intéresser à la culture en adoptant une autre mentalité. Celle des gagneurs avec les vocables ivoiROI  et ivoiREINE. Ajoutant par ailleurs qu’il compte proposer un projet de loi pour changer une partie de l’hymne national qui sonne, « Tes fils, chère Côte d’Ivoire, en Tes fils et filles chère Côte d’Ivoire ». Comme pour dire que le nom d’un peuple détermine sa destinée et ainsi annihiler les railleries qui jugent les Ivoiriens de peuple qui ne voit rien. « Ce festival sera encore meilleur, si tous les peuples composant le Grand Ouest s’unissent pour en faire grand moment de prise de conscience. Cela apportera à la commune de Marcory ce que nous avons comme valeur culturelle dans la région », a-t-il affirmé.

À sa suite, le représentant du maire-député Aby Raoul, le conseiller Ndri Marcel, a adressé ses encouragements au comité d’organisation du Festiwêm, invitant les organisateurs à gravir les échelons des industries culturelles et créatives par sa dimension économique. « Nous partageons quelque chose de très important car chacun de nous apporte sa contribution », s’est-il réjouit.

Cette 4ème édition a permis de découvrir plusieurs facettes de la culture Wê.

Au nom du mouvement Wêzon la ministre d’état Angèle Gnonsoa s’est dite satisfaite et heureuse de savoir qu’une telle initiative se répète et a souhaité qu’elle remporte l’adhésion de tous les Wè pour donner un repère à la jeunesse.

A noter la participation de plusieurs acteurs culturels et des hommes de médias dont la contribution a permis de revisiter l’esprit de la culture Wê, leurs spiritualités et traditions à travers une grande exposition-vente et dédicaces des journalistes-écrivains, Assé Alafé et Emeline Péhé.

L’expression des contes a été marquée par les sons lyriques de Tihé Jahi qui a plongé les spectateurs et admirateurs dans l’univers du spirituel, sans oublier la gastronomie et plusieurs prestations artistiques, suivies de concerts ont meublé et agrémenté ce rendez-vous.

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