Coopération : la Côte d’Ivoire signe un protocole d’accord avec le Brésil pour la lutte contre la faim et le développement rural

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La Côte d’Ivoire, représentée par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a pris part à la 2ᵉ rencontre internationale du Dialogue Brésil-Afrique sur la sécurité alimentaire, la nutrition et le développement rural, qui s’est tenue du 20 au 23 mai 2025 au Brésil.

Le sommet, ouvert par le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a pour ambition de créer une alliance mondiale contre la faim et la malnutrition, en ciblant en particulier l’Afrique, continent le plus touché par ces fléaux.

D’après une note d’information du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), y ont participé les ministres en charge de l’alimentation de 54 pays africains, ainsi que des institutions de financement multilatéral telles que la SFI (Société financière internationale), la SFA (Société financière africaine), AFREXIMBANK, la BM, la BAD, la BID, la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO), la BOAD, ainsi que les investissements privés.

Au nom du vice-président de la République, Tiémoko MeylietKoné, le ministre a mis en avant les initiatives de la Côte d’Ivoire pour garantir la souveraineté alimentaire, sous la conduite du président Alassane Ouattara. Parmi elles, la création du Conseil national pour l’alimentation et la nutrition ainsi que l’adoption d’un nouveau plan multisectoriel de nutrition (2024-2027) financé à plus de 300 millions de dollars US.

Au terme de la cérémonie d’ouverture, la Côte d’Ivoire a signé un protocole d’accord de coopération avec le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage du Brésil, représentés respectivement par Sidi Touré et Carlos Henrique Baqueta Favaro. Ce texte vise à renforcer les échanges et les initiatives dans des domaines clés tels que la production durable, la sécurité alimentaire, la santé animale et végétale, la transformation agricole et le financement rural.

Le protocole, valable pour une période initiale de cinq ans, prévoit la mise en place d’un groupe de travail mixte pour identifier les priorités communes, planifier les actions et veiller à la mise en œuvre des projets. Il s’inscrit dans la volonté partagée de développer un secteur agricole inclusif, résilient et durable, essentiel pour éradiquer la faim et la pauvreté.

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Source: abidjan.net

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