Mamadou Hawa Gassama, membre du Conseil national de Transition (CNT) malien, est arrêté le 02 juillet à Abidjan. Ce dernier est poursuivi pour offense au chef de l’Etat ivoirien. Gardé en détention provisoire à la MACA, il a adressé une lettre d’excuse à Alassane Ouattara alors que la procédure judiciaire évolue.
Arrêté à Abidjan, Mamadou Hawa Gassama, membre du CNT malien, s’excuse auprès de Ouattara
Mamadou Hawa Gassama est un acteur politique malien et membre de l’organe législatif de la Transition. Il a été arrêté début juillet à Abidjan en Côte d’Ivoire. La raison de son arrestation est la suivante . Dans une interview accordée en 2022, il s’en prend violemment au président ivoirien, Alassane Ouattara à qui il reprochait son rôle dans les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
Dans ses déclarations, Hawa Gassama traitait notamment le chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire de faso den djougou », expression bambara signifiant « mauvais fils du pays ». Il affirmait aussi qu’il détient des preuves compromettantes à l’encontre du président. Les autorités judiciaires du pays ont ouvert une information judiciaire, face à la gravité des accusations. Le député malien est aujourd’hui inculpé pour « offense au chef de l’État », « injure par système d’information » et « fausse déclaration ». Il demeure en détention en attendant les prochaines auditions du juge d’instruction.
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Pour calmer les tensions avec le président ivoirien, Mamadou Hawa Gassama a envoyé une lettre d’excuses à Alassane Ouattara. Ce courrier, qui a circulé sur les réseaux sociaux, montre qu’il exprime ses « plus sincères regrets » et ses « plus profondes excuses ». Il assure qu’il n’a jamais voulu manquer de respect au président. Il ajoute qu’il admire Alassane Ouattara pour son « dévouement » et son « engagement pour la paix dans la zone CEDEAO ».
Ce changement spectaculaire suscite diverses réactions au Mali comme en Côte d’Ivoire. Les tensions entre les deux pays se sont durcies depuis les sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Bamako accuse Abidjan de tentative de déstabilisation. Ce qui nie le régime de Ouattara.
Source: afrique-sur7.ci
