Depuis le 20 mai 2025, les sénateurs membres de la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement (Crste) participent, à Assinie, à un atelier dédié aux changements climatiques. Cette formation, qui s’achèvera, le 22 mai, vise à leur fournir des outils d’analyse, des retours d’expérience et des clés de lecture pour mieux comprendre les enjeux de l’atténuation, de l’adaptation, de la finance climatique et des impacts sociaux des politiques environnementales.
À l’ouverture, Lagaud Mayel Alex, conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a souligné l’importance pour les sénateurs de maîtriser les mécanismes et instruments disponibles afin de formuler des avis éclairés sur les politiques climatiques. La présidente de la Crste, Amblard Viviane Elizabeth Zunon-Kipré, a rappelé que les effets du changement climatique imposent des réponses collectives fondées sur la science, et que les législateurs ont un rôle clé dans l’encadrement de la transition écologique.
Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition bas carbone à Expertise France et représentant de l’Union européenne, a invité les participants à enrichir et valider le texte fondamental sur le climat. Il a insisté sur la nécessité d’un engagement éclairé, dépassant le seul cadre juridique, pour accompagner les mutations environnementales.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du projet « Transition bas carbone – Côte d’Ivoire », financé par l’Union européenne. Il fait suite à l’adoption, le 24 mars 2025, par l’Assemblée nationale, d’un projet de loi sur la lutte contre les changements climatiques. Une étape cruciale reste à franchir : l’examen et l’adoption du texte par le Sénat, appelé à jouer un rôle stratégique pour une gouvernance climatique ambitieuse, en phase avec les engagements internationaux du pays, notamment l’Accord de Paris et ses Contributions déterminées au niveau national (Cdn) de 2022.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses engagements climatiques (Contributions Déterminées au niveau National, 2022), la Côte d’Ivoire, à travers le Ministère de l’Environnement, Développement Durable et de la Transition Ecologique, bénéficie d’un appui financier de l’Union Européenne (UE) afin de mettre en œuvre le projet intitulé « Transition Bas Carbone – Côte d’Ivoire » en abrégé Tbc-CI. Le projet est mis en œuvre par la Direction de la Lutte contre les Changements Climatiques et de la Transition Ecologique avec l’assistance technique d’Expertise France sur une durée de quatre (04) ans (2023-2026). Il a pour objectif d’accompagner le Gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques selon une approche participative et inclusive.
Source: fratmat.info