Championnat national de robotique 2025 : Les victorieuses d’Abobo sacrées championnes de Côte d’Ivoire
Le forum de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a été le théâtre, le samedi 12 juillet 2025, d’un bel hommage au génie féminin. Au terme d’une compétition intense, « Les Victorieuses » du Lycée moderne d’Abobo ont remporté le premier prix de la deuxième édition du Championnat national de robotique, grâce à un robot ingénieux conçu pour nettoyer la lagune Ébrié.
Organisée par l’Ong Dynamiques et Excellentes d’Afrique (DEA), sous le parrainage de la communicatrice Edith Brou Bleu, la compétition a mis à l’honneur les sciences, l’environnement et l’innovation technologique au féminin. Cette édition 2025 avait pour thème la préservation de la flore et des océans, appelant les participantes à proposer des solutions technologiques concrètes aux défis environnementaux.
Sur les 24 équipes en lice depuis mai – représentant quelque 1 500 jeunes filles venues de différentes régions de Côte d’Ivoire – le groupe « Les Victorieuses » s’est distingué par sa créativité, sa maîtrise technique et sa conscience écologique. Leur robot, pensé pour contribuer à la dépollution de la lagune, leur a valu les honneurs du jury et un chèque de 2,81 millions de francs CFA.
D’autres équipes ont également marqué les esprits, notamment « Les Championnes » et « Les Excellentes » de Sinématiali, ainsi que « Les Étoiles de l’Océan » de Korhogo, saluées pour la qualité de leurs projets.
Partenaire clé de l’événement, la fintech Wave Côte d’Ivoire a soutenu l’initiative en finançant la compétition et en promouvant l’émergence de jeunes talents féminins dans les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Ce soutien s’est traduit par la création de fablabs, l’octroi de bourses et l’initiation des jeunes filles aux technologies de demain. « Ce sont elles qui feront rayonner l’Afrique de demain », a déclaré Forrest Kouakou, responsable des relations produits chez Wave.
Pour Maïmouna Koné, directrice exécutive de DEA, ce championnat vise bien plus qu’un simple concours : il s’agit de briser les barrières. « On ne peut pas espérer avoir plus de femmes dans la tech si on ne commence pas par les former tôt », affirme-t-elle. Et de conclure : « Il n’y a aucune limite, à part celle qu’on se fixe : les jeunes filles doivent oser, découvrir, créer. »
Au-delà des trophées, cette compétition trace les contours d’une Côte d’Ivoire innovante et inclusive, où les filles prennent résolument leur place dans les métiers de demain.
Source: fratmat.info