Athlétisme/Favour Ofili: l’étoile montante du sprint africain

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La Nigériane Favour Ofili confirme sa progression fulgurante en battant le record du monde du 150 m à Atlanta, s’imposant comme l’une des grandes figures du sprint féminin, samedi le 17 mai dernier.

Favour Ofili a marqué l’histoire de l’athlétisme le week-end dernier lors des Adidas Atlanta City Games, en devenant la première femme à courir le 150 m en moins de 16 secondes. Avec un temps exceptionnel de 15,85 secondes, la jeune sprinteuse de 22 ans efface l’ancien record mondial de Shaunae Miller-Uibo (16,23 s) et surclasse l’Américaine Tamari Davis (16,14 s) et la Jamaïcaine Ashanti Moore (16,50 s). Cette performance, réalisée sur la piste de Piedmont Park, n’est pas passée inaperçue dans le monde de l’athlétisme, même si le 150 m n’est pas une distance olympique.

Émue à l’arrivée, Ofili a salué la qualité de sa préparation et la confiance en son entourage : « Le Seigneur est bon et merveilleux à mes yeux. Je suis surprise par ce temps, mais je sais que j’ai travaillé dur. » Ce record vient couronner une saison déjà remarquable pour la Nigériane, qui avait brillé sur 200 m aux Jeux Olympiques de 2024 et qui s’impose désormais comme une référence du sprint africain à l’approche des Championnats du monde 2025.

Une ascension régulière et des records africains

Née à Port Harcourt en 2002, Favour Ofili a très tôt fait parler d’elle sur la scène internationale. Dès l’âge de 16 ans, elle représentait le Nigéria aux relais mondiaux 2019 à Yokohama, avant de briller aux Championnats d’Afrique U18 et U20, puis de remporter l’or au relais 4 × 400 m féminin aux Jeux africains la même année. Sa progression s’est poursuivie avec des records personnels sur 400 m (51,68 s) et une médaille d’or au relais 4 × 400 m féminin.

En 2021, elle bat le record d’Afrique du 200 m en salle (22,75 s), puis l’améliore en 2022 (22,46 s). Elle décroche également trois médailles lors des mondiaux juniors de Nairobi, dont l’or sur 4 × 400 m. Sa montée en puissance se confirme en 2022 avec un chrono de 21,96 s sur 200 m et 10,93 s sur 100 m, tout en contribuant à un nouveau record d’Afrique du 4 × 100 m aux championnats du monde d’Eugène.

Malgré une absence sur 100 m aux Jeux olympiques de Paris 2024 pour des raisons administratives, Ofili poursuit sa progression et continue de battre des records, comme en 2023 sur 200 m en salle (22,11 s). Sa régularité, sa discipline et son talent font aujourd’hui d’elle l’une des plus grandes promesses du sprint africain et mondial, et son dernier exploit à Atlanta ne fait que renforcer son statut d’étoile montante.

SS/Sf/ac/APA

Source: APANEWS

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