Le ministère de la Femme et de la Petite Enfance a exprimé une profonde indignation suite à un drame survenu dans la capitale, impliquant un gendarme qui a ôté la vie à son épouse et grièvement blessé leur enfant. Ce geste, qualifié d’« acte d’une violence inouïe », a suscité une vive émotion au sein de la société tchadienne.
Le drame, survenu dans le 9e arrondissement de N’Djamena, a choqué l’opinion publique. Un gendarme a poignardé à plusieurs reprises pour une affaire de 1 500F CFA (moins de 3 dollars).
Dans son communiqué publié ce 12 décembre, le ministère rappelle l’urgence absolue de combattre toutes les formes de violences basées sur le genre. Il adresse également ses condoléances à la famille de la victime et réaffirme son soutien total à l’enfant blessé.
Pour l’institution, ce drame illustre la nécessité de renforcer les mécanismes de protection et d’intervention face aux violences intrafamiliales, qu’elle qualifie de « fléau persistant ».
La justice appelée à une sévérité exemplaire
Le ministère exhorte les autorités judiciaires à traiter ce dossier avec la plus grande rigueur. Il demande une enquête approfondie, un jugement exemplaire et des sanctions proportionnelles à la gravité des faits.
Selon le communiqué parvenu à APA, seule l’application ferme et impartiale de la loi permettra de dissuader la répétition de telles violences et de garantir que les auteurs ne restent pas impunis.
Le ministère lance également un appel solennel à l’ensemble de la population tchadienne. Il insiste sur l’importance de transformer les mentalités et de bannir toute forme de violence au sein des foyers.
Les femmes et les enfants, rappelle l’institution, doivent pouvoir vivre en sécurité et dans la dignité. Les hommes sont invités à rejeter toute logique de domination violente et à privilégier les résolutions pacifiques des conflits.
Le communiqué encourage les familles et les communautés à ne plus se taire face à la violence, et à soutenir les victimes. Des dispositifs d’écoute et d’assistance sont rappelés comme disponibles pour toute personne en danger ou témoin d’abus.
SOURCE : APA News/CA/ac/ N’Djamena (Tchad)
