RD Congo : le retrait des troupes rwandaises exigé avant la signature de l’accord de paix

Les États-Unis soutiennent un projet d’accord exigeant du Rwanda le retrait de ses troupes estimées entre 7 000 et 12 000 soldats de l’Est de la République démocratique du Congo, comme condition préalable à toute signature officielle d’un accord de paix entre les deux parties. L’administration de l’ancien président américain Donald Trump est activement engagée dans des pourparlers visant à mettre un terme aux affrontements dans cette région instable du pays.

Un retrait complet des forces rwandaises, armes et matériel militaire  de l’Est de la RDC : c’est la condition posée par les États-Unis pour avancer vers un accord de paix entre les deux parties. Ceci, dans un contexte marqué par la présence de près de 12 000 soldats rwandais dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, selon certaines sources diplomatiques. Pour les autorités américaines, ce retrait représente un préalable essentiel à toute progression vers un règlement pacifique du conflit.

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Mike-David Mokeni, Gouverneur de la province du Bas-Uélé – RD Congo

Dans le cadre de leur médiation dans le conflit des Grands Lacs, les États-Unis proposent un dispositif de sécurité conjoint avec des observateurs internationaux, y compris rwandais. Un équilibre délicat censé rassurer les autorités rwandaises, tout en respectant la souveraineté congolaise. En contrepartie, la RD Congo serait appelée à accepter la participation du M23, un groupe armé qualifié de terroriste par les autorités congolaises et accusé d’être soutenu par le Rwanda, au futur dialogue national, aux côtés d’autres factions.

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Mike-David Mokeni, Gouverneur de la province du Bas-Uélé – RD Congo

Les autorités américaines mènent des discussions pour mettre fin aux combats dans l’est de la RDC. Objectif : restaurer la paix et créer les conditions d’un afflux de capitaux étrangers dans une région au potentiel économique colossal, en particulier dans le secteur minier.