La FAO a organisé, ce lundi 8 décembre 2025, à Grand-Bassam, cité balnéaire à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, un atelier national de validation des trois plans d’investissements des pôles agro-industriels du Nord, du Centre et Nord-Est, en prélude à ce forum.
C’est à ce Forum d’investissement agricole « que nous présenterons ces opportunités concrètes (projets) à des partenaires techniques et financiers internationaux », a indiqué Séraphin Dédi, chargé de Programme, représentant le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Joseph Neymah.
L’enjeu de cet atelier, dira-t-il, est de valider ces plans d’investissement, un « tremplin vers l’événement que nous préparons tous : un Forum d’Investissement agricole d’envergure en Côte d’Ivoire, prévu dans le courant de 2026. ».
Séraphin Dédi a assuré, dans une allocution, « la disponibilité totale de la FAO à accompagner le gouvernement ivoirien dans son ambition stratégique de repenser son agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire ».
L’Initiative « Main dans la main », portée par la FAO, vise à l’amélioration de la production agricole en Côte d’Ivoire, ainsi que l’amélioration de la nutrition, de l’environnement, et de la condition de vie des paysans et des populations. Et ce, « sans laisser personne de côté. »
Cet atelier a pour objectif la validation décisive des trois Plans d’investissements destinés aux Pôles agro- Industriels du Nord, du Centre et du Nord-Est (Zanzan), a-t-il renchéri, soulignant que cette validation fait suite à la finalisation du rapport d’étude diagnostique des chaînes de valeur prioritaires.
Lamine Mohamed Bakayoko, consultant qui a eu le lead sur le projet Initiative main dans la main de la FAO, a confié que le projet explore « une approche business avec tout le parterre d’investisseurs qu’il y a : banque de développement, private Equity, les fonds souverains. »
Selon Lamine Bakayoko, les projets ont été déjà conçus, « il s’agit principalement de les mettre en musique et les exposer à un Forum d’investissements, en espérant que chaque sujet proposé trouve le financement qui est adapté. »
Concernant les projets, « on a conçu des projets intégrés pour la plupart, notamment dans la filière maïs, avicole, cajou. L’idée est de proposer tout ce qui est matériel de base qu’il soit génétique ou végétal : stockage, conservation, chaînes de froids pour couvrir les problèmes de saisonnalité des cultures. »
Rodrigue N’Guessan Koffi, directeur général du Développement rural au ministère d’Etat, ministère du développement rural et des productions vivrières, a relevé que l’Initiative main dans la main de la FAO, vise à identifier les potentialités susceptibles de contribuer au développement des chaînes de valeurs agricoles.
Il a précisé qu’il s’agit « d’accélérer la transformation structurelle de notre système agro-industriel en faisant du déploiement de pôles agro-industriels », un outil « performant et attractif » pour booster le système alimentaire en vue d’atteindre la sécurité alimentaire.
Lancée par le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, en 2019, l’Initiative Main dans la main, est un programme prioritaire mondial de la FAO. Son objectif est d’appuyer des programmes nationaux ambitieux visant à accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires pour éradiquer la pauvreté (ODD 1)., éliminer la faim et la malnutrition (ODD 2) et réduire les inégalités (ODD 10).
« En Côte d’Ivoire, nous avons ciblé une priorité nationale majeure : l’opérationnalisation des agropoles. Sur les 9 agropoles nationaux, nous avons concentré nos efforts – pour ce projet technique – sur ceux qui ont un potentiel d’impact immédiat et inclusif : le Nord, le Centre et le Nord-Est (Zanzan) », a déclaré Séraphin Dédi.
SOURCE : APA News/AP/Abidjan (Côte d ‘ivoire)
