Dans son livre intitulé « Être un bon chef : Inspirer, diriger et accomplir », Gilles Ayikué Atayi, un expert en marketing, management et planification stratégique, aborde les valeurs du leadership qui fondent un bon chef.
Présentant le livre « Être un bon chef », ce 30 septembre 2025, au siège de la BRVM à Abidjan, Gilles Atayi a défendu « qu’il est impératif (pour les Africains) de surmonter les complexes qui nous conduisent à rechercher des réponses à nos problèmes dans les modèles étrangers, très souvent inadaptés ».
Pour Gilles Ayikué Atayi, « avec la méthode et l’engagement que cela exige », lorsqu’on est dans la posture de chef, il faut « rechercher crânement ce qu’il y a de meilleur pour chaque jeune, chaque femme et chaque homme », en clair ceux qu’on dirige.
Cela, dira-t-il, passe, entre autres, par la création d’une masse critique de « bons chefs qui réussissent et qui, en réussissant, participent à rendre meilleure la vie du plus grand nombre » de personnes dans leur environnement.
« Je ne suis pas un auteur, je suis un formateur », se définit-il. Gilles Ayikué Atayi veut à travers cet ouvrage, « avoir des personnes transformées », la « création d’une masse critique de bons chefs » et « voir l’Afrique bouger. »
Dans ce livre, il développe la méthode Sêname, une approche scientifique supportée par des études dans 23 pays, des entretiens avec plus de 35 000 participants à des ateliers de formation et missions d’accompagnement.
Gilles Atayi confie avoir rédigé ce livre en se basant sur plus de 10 000 conversations, 447 entretiens individuels et la modélisation grâce à une banque de données pour apprécier les potentiels selon des capacités et des critères culturels pertinents, en Afrique et dans le monde.
Il démontre dans ses écrits le concept de « L’arbre Sêname du bon chef », dont les racines représentent le besoin de transformation et les valeurs culturelles endogènes. Le tronc et les branches symbolisent les sept capacités qui caractérisent le bon chef, tandis que les fruits sont les résultats tangibles que produit le bon chef.
Le modèle Sêname du bon chef implique l’approche équilibrée combinant leadership et management. Gilles Ayikué Atayi explique dans sa démarche, empruntée d’expériences, que « le bon chef représente une figure tutélaire, humaine et authentique ».
« Le bon chef produit trois résultats tangibles : Il inspire, il dirige et il accomplit avec impact », clame-t-il, tout en avançant que son management « repose sur sept capacités fondamentales, notamment les perspectives, l’engagement, la mobilisation, les valeurs, les principes, les priorités et le pilotage ».
Le projet Sêname vise notamment à changer les paradigmes en matière de leadership et de management. Pour l’auteur, le projet Sêname se veut une invitation à « surmonter le complexe d’infériorité qui paralyse et détruit » bon nombre de personnes.
Depuis plusieurs années, Gilles Atayi accompagne les dirigeants, les cadres et les organisations. Il vise également, à travers ces lignes, une « Afrique émancipée, confiante et performante », tout en insistant que le continent doit bâtir la croissance par ses propres forces, ses identités et ses valeurs.
« Au-delà des mots, il faut proposer des solutions pertinentes et pratiques conformes à notre volonté et nos réalités », déclare-t-il. Gilles Atayi a été impliqué dans l’élaboration du dernier plan stratégique de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).
Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, s’est réjoui des questions de management et de leadership soulevées dans l’ouvrage, ainsi que celles sur les réflexions stratégiques dans divers domaines du marketing, du management et même dans la finance.
