« Pas de grand projet, de grand souffle » : le tacle d’Édouard Philippe au second quinquennat d’Emmanuel Macron

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Il est critique de son allié au sein de bloc central. Le président d’Horizons Édouard Philippe a estimé ce mercredi que le second quinquennat d’Emmanuel Macron « n’a pas de grand projet » ni « de grand souffle ».

« La France fait des phrases, prend des initiatives législatives à travers une collection de propositions de loi, mais il n’y a pas de grand projet, de grand souffle, de grande réforme et personne dans ce pays ne pense aujourd’hui une seconde que l’on est en train de préparer l’avenir », a-t-il déclaré au micro de France Inter.

Pour l’ancien Premier ministre, « l’absence de majorité (à l’Assemblée nationale) interdit de fait les grandes réformes dont nous aurions besoin ». « Je ne m’en réjouis pas, je ne suis pas du tout heureux de cette situation », a appuyé le maire du Havre (Seine-Maritime), en la « déplorant ».

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Selon lui, « l’élan réformateur de 2017 à 2020 » du président de la République Emmanuel Macron « s’est assez largement calmé » ensuite. « Probablement car il préparait sa réélection en 2022 », a analysé Édouard Philippe. « En 2022, au moment de l’élection présidentielle, on ne peut pas dire que le programme ait été d’une clarté totale, que les engagements aient été d’une audace considérable », a-t-il également regretté.

Vers un binôme avec Bruno Retailleau ?

Également interrogé sur la possibilité d’un ticket avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pur 2027, Édouard Philippe a répondu « pourquoi pas ». « Aujourd’hui je n’ai pas compris qu’il était candidat à l’élection présidentielle, j’ai compris qu’il était ministre de l’Intérieur et président de LR et ça l’occupe beaucoup », a-t-il déclaré.

Sur un autre sujet, l’ancien locataire de Matignon a plaidé pour un système de retraite par capitalisation « qui n’a pas vocation à remplacer complètement la répartition, mais qui doit venir compléter le système de répartition ». À quelle hauteur ? « 10, 15, 20 %. En Allemagne, c’est environ 15 %. Donc (en France) on peut aller plus loin. On peut arriver mon avis à 15 % « , a-t-il précisé.

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« Ça prendra du temps mais c’est indispensable, ça redonnera un peu de liberté individuelle à ceux qui veulent partir à la retraite, et ça c’est précieux, et ça permettra de garantir le financement des retraites », a ajouté Édouard Philippe.

« Si nous voulons faire face à cette future diminution de la population active, nous aurons besoin, et nous devons l’assumer, de faire venir des compétences de l’étranger », a par ailleurs jugé le président du parti Horizons, interrogé sur l’immigration.

« Nous aurons besoin d’étudiants étrangers dans les universités françaises, nous aurons, comme c’est le cas aujourd’hui, besoin de médecins étrangers ». « Je n’ai jamais vu personne, y compris dans les démagogues obsessionnels du grand remplacement, expliquer (…) qu’il faudrait qu’ils se barrent », a-t-il affirmé.

Source: msn.com

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