À l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé mardi à éradiquer « une fois pour toutes » les formes contemporaines d’esclavage, qui touchent encore 50 millions de personnes et génèrent 236 milliards de dollars de profits annuels.
Le terme « esclavage moderne » recouvre le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite des êtres humains, affectant particulièrement les minorités, les castes considérées inférieures et les peuples autochtones.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), les chiffres ont fortement augmenté depuis 2016. Près de 28 millions de personnes subissent le travail forcé, dont 90 % dans le secteur privé. Les femmes et les enfants sont les plus touchés : 4,9 millions de femmes et filles subissent l’exploitation sexuelle forcée et plus de 150 millions d’enfants sont contraints de travailler.
Le chef de l’ONU a insisté sur la nécessité d’une action collective : gouvernements, entreprises, syndicats et société civile doivent offrir aux victimes un véritable accès à la justice, des réparations et des mesures de réhabilitation.
La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption, le 2 décembre 1949, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui par l’Assemblée générale de l’ONU.
SOURCE : APA News/DM/ac/-Dakar (Sénégal)
