Nigéria: soutien de Londres aux projets carbone naturel (rapport) APA-Lagos (Nigeria)

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Le Programme d’accélération du carbone pour l’environnement (CAPE) a annoncé que le projet de carbone forestier de Gashaka Gumti, l’un des premiers projets de carbone naturel au Nigéria, avait été sélectionné pour bénéficier d’un soutien à la faisabilité et au développement.

Un article du journal Punch paru lundi indique que le projet de carbone forestier de Gashaka Gumti a été sélectionné parmi plus de 100 candidatures provenant de 28 pays africains. Il s’agit de l’un des quatre projets de sa première cohorte.

Financé par FSD Africa, l’agence de développement du secteur financier soutenue par le Royaume-Uni, le CAPE est une initiative visant à mobiliser des investissements dans des projets de carbone naturel en Afrique. Ces projets réduiront les émissions de carbone, amélioreront la séquestration du carbone, protégeront la biodiversité et offriront des avantages tangibles aux communautés locales.

Le rapport, citant un communiqué, précise que les quatre premiers projets, originaires du Nigéria, du Kenya, de Tanzanie et de Zambie, bénéficieront d’un soutien pour passer de la phase de développement à la phase d’investissement. Il s’agit du projet de carbone forestier de Gashaka Gumti : un projet facilitant la régénération naturelle des forêts de Gashaka Gumti, le plus grand parc national du Nigéria. Mangroves Papariko : un projet de restauration des mangroves qui s’étend sur les zones côtières du sud-est du Kenya. Projet carbone des montagnes Rubeho : un projet communautaire de protection et de restauration des forêts dans les montagnes de l’Arc oriental de Tanzanie. Et Barotse Rangelands for Restoration : un projet d’amélioration de l’élevage et de restauration des pâturages dans le Barotseland, en Zambie.

« Ces quatre projets illustrent la diversité de la portée du CAPE et ont été choisis en fonction de leur stade de développement, de leur potentiel d’impact social et environnemental, de leur adéquation aux préférences des acheteurs et des investisseurs de carbone, et de leur potentiel de réplication et de mise à l’échelle. Leur capacité à apporter des avantages tangibles aux communautés était un critère particulièrement important », indique le communiqué.
Alors que 62 % du PIB africain dépend du capital naturel et que le déficit de financement annuel mondial pour la biodiversité se situe entre 598 et 824 milliards de dollars, le CAPE vise à renforcer la confiance dans les marchés du carbone africains axés sur la nature et, à terme, à catalyser les investissements dans le capital naturel africain en privilégiant des projets intègres, étroitement liés aux communautés locales, matérialisés par des structures de gouvernance équitables, générant de solides résultats en matière de biodiversité et s’appuyant sur des méthodologies carbone rigoureuses et actualisées.

« Le CAPE démontre que le capital naturel africain n’est pas seulement une solution à la crise climatique, mais aussi un catalyseur pour relever les défis planétaires interconnectés tout en favorisant une croissance juste et inclusive », a déclaré Reshma Shah, responsable des marchés du carbone chez FSD Afrique.
Ajoutant : « Ces projets vont au-delà de la simple production de crédits carbone ; ils constituent des modèles pour redéfinir la manière dont le monde investit dans la nature et la valorise. »

CAPE a été lancé en novembre 2024 par FSD Africa en partenariat avec l’African Natural Capital Alliance et Finance Earth, un conseiller international de premier plan en matière d’impact environnemental et un investisseur dans des projets liés à la nature, au climat et à la communauté, pour remédier au manque de financement initial pour les projets de carbone basés sur la nature à travers l’Afrique.

SOURCE:APANews/APA-Lagos (Nigeria)

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