Mutinerie à Termit : les soldats nigériens exigent de meilleures conditions

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Une mutinerie importante agite la garnison militaire de Termit, située dans la région nord-est isolée du Niger. Depuis le 8 mai, des soldats stationnés à plus de 1 500 kilomètres de Niamey expriment leur mécontentement face à des conditions de vie difficiles. Ils réclament une intervention urgente des autorités centrales pour répondre à leurs préoccupations.

Colère et revendications à Termit au Niger

Des militaires basés à Termit ont entamé un mouvement de protestation. Ils dénoncent avec véhémence des problèmes persistants qui affectent leur quotidien. Ces problèmes incluent la sous-alimentation, le manque crucial d’équipements adéquats et des retards récurrents dans le paiement de leurs soldes et primes. Selon RFI, le commandant de la garnison a été arrêté dès le début de cette contestation.

Un sergent-chef a pris la direction des soldats en colère. Face à cette situation tendue, le colonel-major Mamada Lamine a été dépêché depuis Zinder avec pour mission de rétablir l’ordre. Cependant, il a été brièvement retenu par les mutins, illustrant la détermination de ces derniers. Par la suite, le chef d’état-major adjoint de l’armée de terre s’est rendu sur les lieux le 9 mai. Sa tentative de désamorcer la crise n’a pas abouti, car il a été séquestré avant d’être libéré le lendemain.

Des sources sécuritaires, citées par le média français, indiquent que le chef d’état-major adjoint est retourné à Niamey. Il a transmis les demandes pressantes des soldats aux autorités compétentes. Ces soldats exigent notamment la venue sur place du ministre de la Défense pour entendre leurs doléances.

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Réaction du pouvoir et inquiétudes

À Niamey, des sources concordantes ont confirmé le déclenchement de cette mutinerie le 8 mai au sein de la garnison de Termit. Face à cette contestation interne, le pouvoir militaire dirigé par le général Abdourahamane Tiani s’efforce de rétablir la situation. Des émissaires ont été envoyés sur place dans le but d’apaiser les tensions et de recueillir précisément les revendications des militaires.

Pour l’instant, aucune communication officielle n’a été faite concernant cet événement. Néanmoins, les autorités suivent attentivement l’évolution de la situation. Elles sont conscientes du risque potentiel de propagation de ce mouvement à d’autres unités de l’armée engagées sur divers fronts. Ce silence des autorités nourrit des inquiétudes et soulève des questions importantes au sein de l’opinion publique nigérienne.

Source: afrique-sur7.fr

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