Le Maroc se classe parmi les trois premiers marchés africains du caoutchouc cellulaire vulcanisé, avec une consommation annuelle estimée à 3 300 tonnes.
La montée en puissance du Maroc dans le marché du caoutchouc cellulaire vulcanisé reflète une tendance durable d’industrialisation et de diversification technique, portée par les impératifs de performance et d’efficacité énergétique.
Selon les données d’IndexBox relayées par Barlamane, cette dynamique s’inscrit dans un contexte de hausse globale sur le continent, tirée par la demande technique croissante dans l’industrie, notamment dans les secteurs de l’automobile, du bâtiment et de l’isolation acoustique.
En 2024, l’Afrique a absorbé 51 000 tonnes de ces matériaux, en progression de 5,4 % par rapport à 2023, pour une valeur totale estimée à 529 millions de dollars (environ 482 millions d’euros).
Cette reprise intervient après une contraction enregistrée l’année précédente, consécutive au pic atteint en 2022.
À l’horizon 2035, les projections tablent sur 56 000 tonnes consommées et une valeur estimée à 672 millions de dollars, soit près de 612 millions d’euros.
Le Nigéria domine le marché avec 21 000 tonnes consommées en 2024, soit 41 % du total continental, devant l’Afrique du Sud (6 300 tonnes) et le Maroc.
En valeur, les trois principaux pôles sont le Nigéria (149 millions d’euros), l’Afrique du Sud (66 millions) et la Tunisie.
Entre 2013 et 2024, la demande marocaine a progressé en moyenne de 10,4 % par an, confirmant l’ancrage de ce matériau dans les chaînes de production nationales.
Rapportée à la population, la Tunisie affiche la plus forte consommation avec 190 kg pour 1 000 habitants, suivie du Rwanda et de l’Afrique du Sud.
SL/ac/Sf/APA
Source: APANEWS