Le Maroc accueillera en mars 2026 le 1er Sommet Afrique-Atlantique pour le développement commun

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Ce sommet de haut niveau constituera une plateforme d’échanges stratégiques, visant à explorer des solutions innovantes et à promouvoir des partenariats économiques susceptibles d’accélérer le développement des infrastructures sur le continent africain.

Prévu pour mars 2026 au Maroc, le Sommet Afrique-Atlantique pour le développement commun a pour ambition de créer un espace stratégique de dialogue et de coopération entre les pays africains riverains de l’Atlantique, les États sahéliens et sahariens, ainsi que leurs partenaires de la région méditerranéenne.

L’annonce a été faite à Johannesburg, à l’issue de la signature d’un protocole d’accord entre le Centre de Développement Méditerranéen (MEDEV) et DEVAC Invest Africa, un centre sud-africain spécialisé dans l’intelligence économique et l’investissement stratégique en Afrique.

L’accord, signé par Najib Somoue, président du MEDEV, et Richard Morak, directeur de DEVAC, a été conclu en marge du Sommet international des infrastructures en Afrique, qui se tient les 14 et 15 mai.

Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration régionale et de la coopération transatlantique, soulignant le rôle crucial des plateformes multilatérales dans la promotion de la coopération Sud-Sud. Il met également en lumière le potentiel stratégique des pays africains atlantiques dans la construction d’un avenir plus inclusif et équitable.

Ce sommet reflète la volonté des deux institutions de promouvoir un nouveau modèle de développement africain, fondé sur l’innovation, l’intégration et une interaction approfondie entre acteurs continentaux et internationaux.

Dans une déclaration, Najib Somoue a précisé que le sommet reposera sur une vision commune orientée vers un développement durable, global et inclusif. Il abordera des thématiques clés telles que l’intégration économique, les infrastructures vertes, la bonne gouvernance et la transformation numérique.

« Nous souhaitons impliquer activement les secteurs public et privé, les milieux académiques ainsi que la société civile, afin de garantir un sommet participatif, aux résultats concrets et opérationnels », a-t-il affirmé.

Il a également annoncé la création d’un comité d’organisation conjoint chargé de coordonner les préparatifs, incluant la planification stratégique, la communication avec les parties prenantes, la mobilisation des ressources, ainsi que la gestion logistique et médiatique de l’événement.

Le Sommet international des infrastructures en Afrique, quant à lui, demeure un rendez-vous incontournable réunissant décideurs privés, dirigeants de multinationales, investisseurs, représentants gouvernementaux et institutions diverses autour des enjeux majeurs du développement des infrastructures sur le continent.

MK/te/APA

Source: APANEWS

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