Le Kosovo accepte d’accueillir des migrants expulsés des États-Unis

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Le Premier ministre sortant du Kosovo, Albin Kurti, annonce que son pays va accepter 50 migrants illégaux déportés des États-Unis, sur une période d’un an, à la demande de ce pays. Le Premier ministre y voit un moyen de montre la « reconnaissance éternelle » du Kosovo envers les États-Unis, qui ont toujours soutenu l’indépendance de cette ancienne province serbe.

Le Premier ministre sortant du Kosovo, Albin Kurti. © Armend Nimani / AFP
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Avec notre correspondant à Belgrade, Laurent Rouy

Le Kosovo est le premier pays des Balkans à accepter des migrants expulsés des États-Unis. Si aucun détail n’a pour l’instant été révélé, le Premier ministre du Kosovo, précise que le petit pays, l’un des plus pauvres d’Europe, se réserve le droit de choisir les migrants parmi une liste proposée par les États-Unis.

Confirmation

La nouvelle confirme des révélations parues dans la presse nord-américaine plus tôt ce mois-ci, qui faisaient état de pressions de Washington sur des pays d’Europe du Sud-Est, dont le Kosovo, la Moldavie et la Serbie, pour accepter des migrants.

Critiques

Interrogé, le ministre serbe des Affaires étrangères avait refusé de confirmer ces informations. Notons que les États-Unis ne sont pas les seuls à vouloir transférer des migrants dans les Balkans. L’an dernier, l’Italie inaugurait un centre de rétention pour migrants illégaux en Albanie, tandis qu’en mars, l’Europe ouvrait la voie à la création de centres pour migrants hors de ses frontières, avec les Balkans en ligne de mire. Des politiques critiquées par l’organisation Human Rights Watch.

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Source: rfi.fr

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