La Fondation OCP défend les coopératives rurales en Afrique

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La Fondation marocaine OCP continue de faire évoluer son approche, en mettant l’accent sur l’innovation sociale, le partage d’expériences et les partenariats conformes aux Objectifs de développement durable des Nations Unies.

En marge de la Journée internationale des coopératives, la Fondation OCP a mis en lumière samedi 5 juillet une décennie d’engagement en faveur de l’autonomisation des communautés rurales à travers le développement coopératif, tant au Maroc que dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Active dans 12 régions du Royaume et dans neuf pays du Sud, l’organisation marocaine soutient les agriculteurs, les artisans et les femmes entrepreneures qui s’organisent en coopératives pour renforcer la résilience économique des territoires.

« Nous exprimons nos sincères remerciements à tous les formateurs qui ont travaillé sans relâche pour renforcer nos capacités », a déclaré Omar Joud, président de l’Union des coopératives du Grand Atlas à Ouarzazate, saluant les retombées concrètes de l’accompagnement assuré par la Fondation.

Parmi les initiatives phares, le programme « BootCoop » offre une formation intensive aux nouvelles coopératives à travers du mentorat et un accompagnement technique personnalisé, tandis que l’initiative « CoopStore » connecte 60 coopératives membres à des circuits de commercialisation directe, assurant un meilleur accès au marché et une rémunération équitable des producteurs.

En parallèle, la Fondation OCP investit dans la formation de formateurs en gestion coopérative. En partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), 22 formateurs issus du Maroc, de la Guinée, du Cap-Vert et de la Côte d’Ivoire ont été certifiés, étendant ainsi la portée du programme à l’échelle régionale.

Dans plusieurs pays africains, les projets soutenus visent à renforcer la souveraineté alimentaire, l’entrepreneuriat féminin et la valorisation des ressources locales. Au Malawi, deux coopératives féminines de transformation du pois d’Angole ont été créées, impliquant 80 femmes. En Côte d’Ivoire, 145 hectares de manioc ont été mis en culture par des groupes de femmes soutenus par la Fondation. Au Zimbabwe, la transformation du tamarin profite à 350 bénéficiaires répartis en sept groupes coopératifs.

Au Sénégal, l’action de la Fondation prend une ampleur particulière. Près de 700 femmes bénéficient de deux fermes communautaires intégrées dans la zone de la Grande muraille verte, tandis qu’à Joal Fadiouth, 600 femmes sont engagées dans un projet de restauration écologique des mangroves.

« Nous exprimons notre profonde gratitude à la Fondation OCP pour son précieux soutien », a déclaré dans un communiqué Khadidiatou Ndiaye, maire adjointe de Joal Fadiouth, soulignant l’impact social et environnemental des projets menés dans la région.

La Fondation OCP affirme vouloir continuer à innover en matière de développement coopératif, en misant sur les synergies Sud-Sud, le partage d’expérience et les partenariats alignés sur les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

À travers des dispositifs comme le programme « Mourafaka », qui a assuré 2 681 séances de coaching à 197 coopératives, l’organisation entend démontrer que la solidarité communautaire peut être un puissant levier de transformation des économies rurales.

MK/ac/Sf/APA

Source: APANEWS

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