La conférence de la Jeunesse arabo-africaine, tenue ce week-end à Kampala, a été marquée par un nouvel incident diplomatique impliquant la délégation algérienne, accusée d’avoir tenté d’imposer la participation de représentants séparatistes du Polisario au sein du Conseil de la Jeunesse arabo-africaine.
Selon plusieurs sources médiatiques, les représentants algériens à la conférence de la Jeunesse arabo-africaine, ce week-end à Kampala, ont cherché à intégrer dans leur délégation des membres du mouvement séparatiste Pooisario, une démarche immédiatement contestée par les représentants marocains et finalement rejetée par la majorité des participants.
Les délégations marocaines, notamment issues des jeunesses de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti de l’Istiqlal, ont rappelé que le Conseil n’admettait que des États souverains et reconnus par les Nations Unies. Leur intervention a conduit à une clarification officielle : le président du Conseil a acté que l’adhésion du mouvement séparatiste n’était pas retenue, une décision approuvée par 47 délégations arabo-africaines.
Cette tentative s’inscrit dans une série d’initiatives similaires menées par Alger lors de forums internationaux. Les sources rappellent notamment l’épisode du Sommet nippo-africain TICAD à Tokyo, où une délégation du Polisario avait été introduite sous couverture algérienne, suscitant la réaction immédiate des autorités japonaises, qui avaient réaffirmé que le Japon ne reconnaît pas la prétendue « République sahraouie ».
À Kampala, la réaction ferme des représentants marocains a été appuyée par plusieurs délégations africaines et arabes, qui ont dénoncé ce qu’elles ont qualifié de manœuvre politique contre-productive. Les discussions ont permis de réaffirmer le principe de neutralité du Conseil et de recentrer les échanges sur les questions de coopération jeunesse entre le monde arabe et l’Afrique.
Pour de nombreux observateurs, ces incidents répétés illustrent l’isolement diplomatique croissant de l’Algérie dans les forums africains et arabes, où ses initiatives visant à donner une visibilité internationale au Polisario rencontrent une opposition constante.
SOURCE;APANews/APA-Rabat (Maroc)
