Seul candidat à la présidence de l’Assemblée nationale sous les couleurs de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), le député d’Omboué, dans la province de l’Ogooué-Maritime, Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye, a été élu lundi par une quasi-unanimité de ses pairs.
Tout juste démissionnaire de son poste de ministre des Affaires étrangères, M. Onanga Mamadou Ndiaye a été désigné sans surprise au terme d’un scrutin interne sans concurrence. Sur 142 votants, il a obtenu 141 voix « pour » contre une voix « contre », soit 99,29 % des suffrages.
Cette élection s’est tenue lors de la séance inaugurale de la 14ᵉ législature, marquant l’entrée en fonction de la première Assemblée nationale de la Ve République. Le nouveau président aura la responsabilité d’organiser et de diriger les travaux parlementaires au Palais Léon Mba durant les cinq prochaines années.
Âgé de 59 ans et originaire de l’Ogooué-Maritime, Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye est un diplomate chevronné. Titulaire d’un troisième cycle en sciences politiques de l’Université René Descartes (Paris), il a occupé d’importantes fonctions internationales, notamment celles d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon au Sénégal entre 2015 et 2023, avec compétence sur plusieurs pays de la sous-région.
Il a également travaillé au sein de la Mission permanente du Gabon auprès des Nations Unies à New York comme Premier conseiller puis ministre conseiller, avant d’être nommé en 2005 conseiller auprès du président de la 59ᵉ Assemblée générale de l’ONU. Sa longue expérience diplomatique et sa maîtrise de l’anglais renforcent son statut d’acteur influent des relations internationales gabonaises.
Cadre de l’UDB, formation créée par le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, M. Onanga Mamadou Ndiaye a été élu député lors des dernières législatives. Marié et père de famille, il met en avant des valeurs de rigueur et d’engagement qu’il entend traduire dans l’exercice de son mandat.
Cette élection quasi unanime marque une étape décisive dans sa carrière et l’inscrit au cœur des institutions de la transition politique au Gabon.
SOURCE:APANews