Enseignement technique et formation professionnelle : Le gouvernement consent d’importants investissements pour une insertion professionnelle réussie des diplômés

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Le gouvernement a investi dans la réhabilitation et surtout la construction de nombreux établissements sur l’ensemble du territoire. Les capacités d’accueil augmentent et de nouvelles filières sont créées. Avec cette offre de formations pertinentes et adaptées, l’enseignement technique et la formation professionnelle assurent une insertion professionnelle durable.

Pour cette année, une dizaine d’établissements ouvrent leurs portes pour renforcer la capacité d’accueil du système.

On se souvient qu’en janvier 2022 à Ebimpé, dans la commune d’Anyama, avait eu lieu le lancement des travaux de construction de sept établissements de formation professionnelle, répartis sur l’ensemble du territoire national d’Anyama, Yamoussoukro, Kong, Gbéléban (Odienné), Diabo (Bouaké), Dabakala et Korhogo. En plus de ce programme de construction des travaux de réhabilitation ont été engagés. Ainsi, 50% des établissements existants avant 2011 ont été réhabilités ou sont en cours de réhabilitation.

Ces différents chantiers illustrent parfaitement la volonté du gouvernement de faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle une vraie alternative à l’enseignement général.

La part de l’ETFPA dans l’enseignement secondaire est passée de 3,96% en 2011 à 6,20% en 2024. Le nombre d’apprenants est passé de 46 495 en 2011 à 173 062 en 2024. Cette année 38000 candidatures ont été enregistrées lors du concours pour intégrer l’enseignement technique.

A en croire le directeur général de la formation initiale du ministère, Almamy Cissé, l’ouverture des nouveaux établissements permettra d’atteindre 50 000 apprenants.

Ces nouvelles constructions vont faciliter l’ouverture de nouvelles filières. Ce sont, au total, 14 filières qui seront enseignées dans ces établissements. Les élèves apprenants seront formés, entre autres, en mécanique générale, électricité et électronique, chaudronnerie et soudure, froid et climatisation, conducteurs d’engins de travaux publics, etc.

Le Lycée professionnel de Yamoussoukro bâti sur une superficie de 20 ha pour une capacité de près d’un millier d’apprenants en électricité et électronique, en maintenance véhicules et engins et en froid-climatisation.

Le Centre de formation technique (CFT) de Gbéléban, avec une capacité d’accueil de 300 apprenants dans les filières agriculture, élevage, mécanique agricole et mécanique moto. Le Lycée professionnel de Kong, quant à lui, a une capacité d’accueil de 500 élèves et formera aux métiers de l’agro-alimentaire, de mécanique agricole et de froid-climatisation. Sa superficie est de 28,5 Ha.

Ces établissements, dont la construction se fait en parfaite cohérence avec le secteur privé, permettront de former les techniciens et les ingénieurs dont le pays a besoin pour accélérer la marche de son industrie, de ses entreprises et celle de son marché de l’emploi. L’accent sera donc mis sur l’introduction de l’Approche par compétence qui est une collaboration entre l’école et le milieu productif pour une insertion professionnelle réussie des diplômés.

La nouvelle image que l’on veut donner à l’enseignement technique et attirer davantage d’apprenants passe nécessairement par la mise à niveau du dispositif et la qualité des ressources humaines qui l’anime. D’importantes ressources sont consacrées pour renforcer les compétences de ses acteurs. De nombreux enseignants ont l’opportunité d’aller à l’extérieur du pays pour s’inspirer de ce qui se fait de mieux.

Cette année après une formation par l’Institut pédagogique national de l’enseignement professionnel (IPNETP), 407 acteurs ont reçu des autorisations d’exercer. L’année précédente, ils étaient 293. Il s’agit à travers l’encadrement, la formation et l’accompagnement des ressources humaines du privé d’assurer la qualité de l’ensemble du système qui a enregistré 86% de taux de réussite au Baccalauréat session 2025. Il faut relever que 319 enseignants et encadreurs ont été formés hors Côte d’Ivoire dont 198 en Chine dans le cadre de l’ouverture de 07 centres de formation professionnelle réalisés par l’entreprise AVIC.

Les efforts du gouvernement ont donc permis de donner un nouveau dynamisme à l’ensemble du dispositif.

Le thème de cette année est « une formation technique et professionnelle de qualité, inclusive et diversifiée pour répondre aux besoins du secteur productif et garantir une insertion professionnelle durable ». Il invite selon le ministre N’Guessan Koffi à l’engagement collectif, à l’adaptabilité et à la créativité pour un succès partagé et la réussite pour tous.

CICG

Source:news.abidjan.net

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