Diaspora : 200 milliards de FCFA chaque année pour le Burkina

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Estimée à près de 16 millions de personnes, la diaspora burkinabè représente un pilier essentiel de l’économie nationale, avec une contribution évaluée à 3 % du PIB et des transferts de fonds dépassant 200 milliards de francs CFA par an, selon le gouvernement.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Jean-Marie Karamoko Traoré, a été auditionné, mardi, par les députés sur la contribution de la diaspora burkinabè à l’essor économique national.

Le ministre Jean Marie Traoré a souligné l’importance des transferts de fonds, des investissements productifs, de la coopération décentralisée, de la participation à l’actionnariat populaire, et de la réalisation d’infrastructures socioéconomiques et de dons divers, ainsi que les transferts de compétences pour l’essor national.

Le ministre Jean-Marie Karamoko Traoré a précisé que la part contributive de la diaspora, estimée à 16 millions de personnes, atteint depuis 2024, 3% du Produit intérieur brut (PIB), d’après les données du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

Il a ajouté que, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), les Burkinabè de l’extérieur transfèrent annuellement plus de 200 milliards de francs CFA via les canaux légaux.

« La Banque mondiale fait ressortir respectivement les chiffres de 348 058 662 000 francs CFA, 319 409 440 000 francs CFA et 352 935 240 000 francs CFA, au titre des transferts de fonds de la diaspora burkinabè, au cours des années 2021, 2022 et 2023. Ces montants dépassent l’aide publique au développement que les pays de l’OCDE devraient allouer à notre pays », a-t-il détaillé.

La diaspora burkinabè est la deuxième force de souscription à l’actionnariat populaire, un mécanisme qu’elle utilise pour soutenir la création d’entreprises communautaires et le développement national.

Selon le ministre Traoré, les contributions des Burkinabè de l’extérieur à cet actionnariat s’élevaient à 593 530 000 FCFA à fin octobre 2025, un montant qu’il estime pouvoir être amélioré.

Au sujet des transferts de compétences, des cadres burkinabè qualifiés rejoignent des centres d’innovation et d’excellence à l’étranger, où praticiens, ingénieurs, scientifiques et inventeurs travaillent, a annoncé le ministre.

SOURCE : APA News/HO/ac/ Ouagadougou (Burkina Faso)

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