Face à l’intensification des affrontements entre l’Iran et Israël, le gouvernement sud-africain a appelé ses citoyens résidant en Iran à la prudence et à se faire enregistrer auprès de l’ambassade à Téhéran.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Relations internationales et de la Coopération a recommandé aux ressortissants sud-africains de s’assurer que l’ambassade dispose de leur localisation, soulignant les limites du soutien que le pays peut offrir sur place.
« Il est important de savoir que l’assistance consulaire en cas d’urgence pourrait être impossible selon votre emplacement. Le gouvernement sud-africain pourrait ne pas être en mesure d’intervenir directement », a précisé le ministère.
Les autorités appellent les citoyens à faire preuve de discernement face aux risques, en évaluant leur sécurité personnelle et en agissant en conséquence.
Cette mise en garde intervient alors que les tensions entre l’Iran et Israël ont franchi un seuil critique, avec des frappes mutuelles ces derniers jours ayant causé des pertes humaines, des dégâts matériels et ravivé la crainte d’une escalade à l’échelle régionale.
L’Afrique du Sud a exprimé sa « profonde préoccupation » face à la montée des violences, adressé ses condoléances aux victimes et réaffirmé son appel au respect du droit international humanitaire, rappelant que civils et infrastructures civiles ne doivent jamais être pris pour cibles.
Le gouvernement sud-africain appelle toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue, avertissant que la poursuite des hostilités ne ferait qu’aggraver la crise humanitaire.
Le conflit est qualifié par certains analystes de « guerre par procuration » opposant puissances occidentales et orientales pour le contrôle du Moyen-Orient.
Des experts soulignent que l’Iran reste une cible stratégique pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, soutenu pleinement par les États-Unis, qui considèrent l’influence iranienne dans la région comme une menace directe pour la sécurité d’Israël.
Netanyahou présente régulièrement ce conflit comme une lutte existentielle face au refus iranien de reconnaître Israël, un discours renforcé par les progrès du programme nucléaire de Téhéran.
JN/fss/te/APA
Souce: APANEWS