C’est le Conseil café-cacao, à travers le directeur chargé de l’appui au développement agricole, Jérémie Kouassi, qui a planté le décor. Selon lui, il existe trois piliers pour parvenir à la durabilité dans la filière cacao. Il s’agit de la préservation de l’environnement et de la lutte contre la déforestation grâce à des produits agricoles homologués, respectueux des sols et des hommes ; de la justice sociale qui consiste à lutter contre le travail des enfants et à défendre les droits des travailleurs agricoles ; et enfin d’une meilleure rémunération des producteurs grâce à des rendements accrus et un encadrement technique renforcé.
Par ailleurs, les panélistes ont relevé l’importance de construire des partenariats public-privé pour introduire des solutions écologiquement viables, dans la formation continue de milliers d’agriculteurs, et dans l’adoption d’une agriculture intelligente et connectée.
Le directeur agro du groupe Selovo, Franck Chabert, quant à lui, a interpellé les producteurs sur la prolifération des produits phytosanitaires de mauvaise qualité. « Trop de produits toxiques, inefficaces, voire dangereux, circulent encore sur nos marchés. Solevo a choisi un autre chemin : celui de la qualité, de la traçabilité et de la sécurité », a-t-il dit. M. Chabert a exhorté les producteurs à opter pour la qualité.