L’Union africaine (UA) exhorte ses Etats membres à entreprendre une action collective pour préserver la
biodiversité du continent et ainsi renforcer son développement, sa
souveraineté et sa résilience climatique.
L’appel de l’Union africaine ( UA) à l’action collective pour la biodiversité et le développement a été lancé mardi lors de l’ouverture du Sommet africain sur la biodiversité, qui s’est tenu au Centre de conventions Royal Aria de
Gaborone, au Botswana, sur le thème « Mettre la biodiversité au service de la prospérité de l’Afrique ».
Dans son discours d’ouverture, Harsen Nyambe, directeur de
l’environnement durable et de l’économie bleue à la Commission de
l’Union africaine, a souligné l’urgence d’une action concertée pour préserver les richesses naturelles de l’Afrique.
« Les écosystèmes africains, des forêts tropicales du bassin du Congo aux déserts du Sahara, ne sont pas de simples paysages ; ce sont des ressources vitales », a déclaré M. Nyambe. « Ils assurent les moyens de subsistance, régulent notre climat et revêtent une profonde valeur culturelle et spirituelle. Les protéger n’est pas une option ; c’est notre devoir envers les générations futures. », a-t-il souligné.
S’exprimant lors de cet
événement, le commissaire de l’Union africaine à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable,
Moses Vilakati, a appelé à renforcer les politiques et à investir dans la nature.
« Nous devons passer des déclarations aux actions concrètes », a déclaré M. Vilakati, soulignant qu’« il est grand temps de passer à l’action ».
Il a affirmé que la biodiversité n’est pas une question secondaire,
mais un « fondement de nos économies, de nos systèmes alimentaires, de notre santé et de notre identité culturelle ».
M. Vilakati a insisté sur la nécessité de cadres politiques solides, d’investissements dans des solutions fondées sur la nature et de l’autonomisation des jeunes et des communautés autochtones en tant que leaders de la conservation afin de réaliser la vision de l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour
une Afrique intégrée et prospère.
Les cadres administratifs et réglementaires discutés lors de ce sommet devraient guider les pays africains.
Appelant à des résultats tangibles, le ministre de l’Environnement et
du Tourisme du Botswana, Wynter Mmolotsi, a déclaré que la Convention de Maputo est un « appel à l’action » crucial qui devrait engendrer des « changements concrets sur le terrain ».
La Convention de Maputo est officiellement connue sous le nom de «Convention africaine sur la conservation de la nature et des
ressources naturelles ». Adoptée initialement en 2003, la convention révisée a été adoptée en 2013 et est entrée en vigueur en juillet 2016, selon le site web de l’Union africaine.
Placer la biodiversité au service de la prospérité de l’Afrique au
cœur du Sommet africain sur la biodiversité, qui se tient du 2 au 5 novembre, devrait permettre l’adoption de la Déclaration du Sommet africain sur la biodiversité lors de sa session de mercredi.
SOURCE : APA News/MG/abj/fss/Sf/Addis Abeba ( Ethiopie)