Au Burkina Faso, le gouvernement de transition entend durcir le ton contre la corruption. Lors du dernier Conseil des ministres, le président, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé un décret visant à encourager les citoyens burkinabè à dénoncer des faits de corruption dans les administrations publiques ; ceci afin de mieux lutter contre ce fléau.
En 2021, le Réseau national de lutte contre la corruption (Ren-Lac), publiait une enquête dans laquelle 85% des sondés avaient été témoins ou avaient fait l’objet de corruption au Burkina Faso. Dans le même temps, cette enquête soulignait que seuls 3,5% d’entre eux avaient pris l’initiative de déposer plainte ou de dénoncer ces faits de prévarication dans les services publics.
SOURCE : Fratmat