Le 17ᵉ Sommet économique États-Unis–Afrique s’est ouvert ce lundi à Luanda sous le signe du renouveau. Le président angolais João Lourenço y a lancé un appel clair : passer d’un modèle d’aide traditionnelle à une dynamique d’investissement privé renforcé.
Dans son discours inaugural au Sommet USA-Afrique qui s’ouvre à Luanda, le chef de l’État angolais a invité les entreprises américaines à considérer l’Afrique non plus comme un réceptacle d’aide humanitaire, mais comme une terre d’opportunités économiques, dotée d’un fort potentiel de croissance.
« Il est temps de substituer la logique de l’aide à celle de l’ambition et de l’investissement. L’Afrique doit être perçue comme un partenaire crédible, avide de capitaux, de compétences et de coopération gagnant-gagnant », a-t-il déclaré.
João Lourenço a insisté sur la transformation du continent, soulignant que l’Afrique n’est plus une bénéficiaire passive, mais une zone dynamique, propice à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à la croissance inclusive.
Il a mis en avant plusieurs secteurs prioritaires pour les investisseurs américains : énergies renouvelables, agro-industrie, technologies, infrastructures, etc. Autant de domaines dans lesquels l’expertise américaine pourrait jouer un rôle catalyseur. Il a aussi souligné des atouts majeurs tels qu’une population jeune, un vaste réservoir de ressources naturelles et une intégration régionale en marche.
En exemple, il a cité la reprise économique de l’Angola, avec une croissance de 3,5 % enregistrée au premier trimestre 2025, comme reflet de la vitalité économique du continent. Il a également salué la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qu’il considère comme un levier stratégique pour stimuler les flux d’investissement et favoriser l’innovation.
Le sommet, organisé par le Corporate Council on Africa en partenariat avec le gouvernement angolais, se tient jusqu’à jeudi sous le thème « Affaires États-Unis–Afrique : Partenariat pour un succès durable ».
L’événement, accueilli pour la première fois en Angola, réunit plus de 2 000 participants, parmi lesquels chefs d’État, responsables politiques américains, représentants de l’Union africaine, diplomates, banquiers et investisseurs.
Objectif affiché : renforcer les liens économiques entre Washington et le continent africain et encourager une implication plus décisive du secteur privé américain dans les grands chantiers de développement du continent.
WN/lb/te/Sf/APA
Source: ApaNews.net