Un drame d’une rare violence a frappé le quartier Atrone, dans le 7ᵉ arrondissement de N’Djamena, au petit matin du 31 octobre.
En quelques minutes seulement, une maison s’est transformée en brasier, emportant avec elle une famille tout entière.Selon les premiers témoignages, un court-circuit serait à l’origine de l’incendie.
Alors que la ville dormait encore, les cris et les flammes ont déchiré le silence de la nuit. Les voisins, réveillés en sursaut, se sont précipités, tentant désespérément de briser les murs, de forcer les portes, de sauver ne serait-ce qu’une vie.
Mais le feu, alimenté par la chaleur et les matériaux inflammables de la maison, s’est propagé à une vitesse effroyable.À l’intérieur, le père, la mère et leurs deux jeunes enfants n’ont pas pu s’échapper.
Pris au piège par la fumée et les flammes, ils ont succombé avant même que les secours n’arrivent. Leurs corps calcinés ont été retrouvés blottis les uns contre les autres. Ce matin-là, Atrone s’est réveillé en pleurs.
Des hommes, des femmes, des enfants, tous se sont rassemblés devant les décombres fumants. Les visages graves, les larmes aux yeux, chacun peinait à trouver les mots.« C’était une famille sans histoire, toujours souriante, toujours prête à aider », confie une voisine, la voix brisée.
Dans tout le 7ᵉ arrondissement, la tristesse s’est propagée comme une onde. Les réseaux sociaux ont relayé la nouvelle, suscitant une vague d’émotion et d’indignation.
Beaucoup s’interrogent sur la sécurité des installations électriques domestiques, souvent vétustes et mal entretenues dans certains quartiers de la capitale.
Au-delà des causes techniques, ce drame rappelle la fragilité de la vie et la nécessité de renforcer la prévention des incendies.
Mais pour l’instant, aucune parole, aucune enquête ne pourra apaiser la douleur d’un quartier endeuillé.Sur les ruines encore noircies, il ne reste que le silence, les sanglots et la prière.
Ce 31 octobre restera gravé dans les mémoires d’Atrone comme le jour où une famille entière a disparu dans les flammes, laissant derrière elle un vide que rien ne pourra combler.
SOURCE : APA News/CA/te/– N’Djamena (Tchad)