Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
La violence à l’égard des femmes reste une atteinte grave aux droits humains et constitue un frein important au développement durable. En Côte d’Ivoire, ce fléau est particulièrement préoccupant dans les treize (13) communes du district d’Abidjan, où il est amplifié par des facteurs tels que la pauvreté, l’analphabétisme, et des inégalités de genre profondément ancrées.
Face à cette réalité alarmante, l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Fabéti Group, dirigée par Valérie Kouadio, lance un projet ambitieux visant à lutter contre les violences faites aux femmes dans ces communes.
L’initiative a pour objectif d’apporter un soutien concret à des milliers de victimes, avec l’appui de la Fondation française Trust Her, reconnue pour son engagement mondial en faveur de la protection et de l’autonomisation des femmes.
Les treize (13) communes d’Abidjan, bien qu’étant le poumon économique du pays, sont aussi le théâtre de nombreuses violences à l’encontre des femmes. Aussi, les statistiques récentes révèlent-elles que près de 45 % des femmes résidant dans la capitale économique ont subi des violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans leur vie. Les violences conjugales, le harcèlement sexuel, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces figurent parmi les formes les plus répandues.
Ce projet de Fabeti Group se veut une réponse concrète à ces défis en offrant non seulement un accompagnement psychosocial, mais aussi des actions de sensibilisation auprès des communautés locales pour éradiquer ces violences.
La première responsable de cette structure, Valérie Kouadio et ses partenaires entendent ainsi contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes à Abidjan, tout en favorisant une prise de conscience collective sur la gravité de ces actes.
Ce schéma marque une étape importante dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire et espère servir de modèle pour d’autres initiatives similaires à travers le pays.