Bonne nouvelle pour l’économie du Sénégal en général et pour le secteur minier en particulier. Selon les informations, la production des industries extractives a porté de façon considérable ses fruits. On note à cet égard, une hausse significative de 60,3 % pour le compte du mois de mai de l’année 2025.
Sénégal : ANSD dresse un bilan élogieux
Au Sénégal, l’heure est au bilan partiel dans le secteur minier. À cet effet, l’Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD) a dévoilé le bilan du mois de mai de l’année 2025. Au regard des chiffres, il convient de souligner une bonne performance des industries extractives en termes de production. Comparez à cette époque de la saison dernière, le Sénégal a enregistré une hausse de 60,3 %.
Une performance salutaire et louable des industries extractives qui est imputée en majeure partie à la production de l’électricité, du gaz et de l’eau. Pour le compte de ce mois de mai 2025 et comparé à l’année écoulée, on constate une hausse cumulée de 5,6 %. De façon détaillée, et ce, en comparaison avec l’année écoulée, on dénote une hausse de la production d’électricité et de gaz (+6,4 %) et de la production d’eau (+2,4 %).
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Sur les cinq premiers mois de 2025, la production d’électricité, de gaz et d’eau a connu une avancée de 1,4 %, comparée à cette époque de 2024. Dans cette même dynamique, la production des industries environnementales a également connu une hausse significative. On parle ici de 4,2 % en mai 2025 comparativement à mai 2024. Une performance liée à l’augmentation rencontrée dans l’activité de collecte des eaux usées et boues (+4,9 %) et du traitement et d’élimination des déchets (+4,3 %).
À l’opposé de la production de l’électricité, du gaz et de l’eau, l’extraction de minerais métalliques a connu une baisse (-4,8%) tout comme les autres industries extractives (-14,2). Malgré cette baisse en mai, la production au cours des cinq premiers mois de 2025 s’est améliorée de 67%, et ce, comparée à celle de la période correspondante de 2024. Dans le rang des baisses, la production des industries manufacturières n’est pas à écarter.
On note une baisse de 1,3 %, relativement à celle de la même période de 2024. Cette chute est imputable à la baisse de la production des produits chimiques et pharmaceutiques (-21,5 %). Celle des matériaux minéraux (-13,2 %), de la fabrication de papier et carton (-1,6 %) et des produits agroalimentaires (-0,6 %) est également à souligner. Par ailleurs, on observe une hausse de la production des produits du raffinage et de la cokéfaction (+38,9 %) ainsi que des produits métallurgiques et de fonderie (+7,5 %).
Source: afrique-sur7.ci