Son Excellence, le Président Alassane Ouattara
Je soumets cette lettre ouverte à Votre Excellence en ma qualité de représentant légal de GAIA CI, promoteur et maître d’ouvrage du projet Riyad City, et au nom de plus de cinquante employés ivoiriens actuels et de plus d’un millier de futurs employés de l’entreprise, au nom de plus de trois cents abonnés actuels, dix mille futurs abonnés et plus de cinquante mille futurs résidents, au nom de ceux qui rêvent de logement, de travail, de progrès et de croissance, et en mon nom et au nom de tous ceux qui vous aiment, vous et votre grand pays.
Ce projet a fait l’objet d’une campagne acharnée ciblant les rêves du grand peuple ivoirien et votre projet pionnier, le projet présidentiel pour un logement populaire et abordable. Nous avons tout mis en œuvre pour le lancer, obtenu toutes les licences et tous les permis, conclu des traités et des accords, et exercé la plus grande transparence, supervision et clarté avec les institutions publiques impliquées dans le projet. Nous avons commencé la mise en œuvre et la réalisation de nos rêves et de nos ambitions. Nous avons été confrontés à une injustice flagrante, à des calomnies et à une humiliation flagrantes après l’argent, les efforts et le dévouement que nous avons investis pour concrétiser votre précieuse vision et contribuer à votre progrès et à votre croissance. Nous, investisseurs étrangers qui aimons ce pays bien-aimé et croyons en votre vision et votre volonté, désireux de réaliser les rêves de milliers de personnes, avons été choqués par les décisions arbitraires, injustes et corrompues visant à stopper le projet, à le faire échouer et à anéantir nos espoirs et nos rêves.
1. Nous avons obtenu toutes les licences nécessaires.
2. Nous avons signé un traité avec le gouvernement.
3. Nous avons rempli toutes les conditions requises en matière d’encadrement et de surveillance, notamment en nommant deux bureaux de surveillance technique et financière agréés et un bureau de surveillance fiscale agréé. Nous avons constitué un comité de surveillance auprès du ministère du Logement et obtenu toutes les informations, coordonnées et comptes de l’entreprise. Nous n’avons rien entrepris sans l’autorisation du gouvernement et une surveillance stricte.
4. Nous avons fait appel à des banques locales pour toutes nos transactions financières afin de garantir la surveillance et la transparence. 5. Nous avons acquis le terrain du projet sur nos propres fonds et obtenu le titre de propriété le plus solide de Côte d’Ivoire (ACD), malgré l’obligation du traité de nous octroyer des terres par l’État à des prix symboliques.
6. Nous avons commencé les travaux, raccordé le terrain aux services publics (eau et électricité), revitalisé le quartier et commencé la construction.
7. Nous avons planifié une cité économique communautaire comprenant tous les services, notamment des lieux de culte, des écoles, des terrains de jeux, des espaces verts et le plus grand centre commercial d’Afrique de l’Ouest, le tout avec une vue imprenable sur la lagune.
8. Nous n’avons commis aucune erreur juridique ou procédurale, et nous disposons de preuves et de documents à l’appui de nos affirmations.
À quoi nous avons été confrontés :
1. Diverses parties nous ont empêchés d’accéder au terrain que nous avons mentionné.
2. Nos biens et équipements ont été volés sur le terrain que nous possédions.
3. Nous avons été empoisonnés.
4. Nous avons été faussement accusés et interrogés pendant de longues heures pour tenter d’obtenir une condamnation ou des preuves contre nous, mais ils ont échoué malgré leurs efforts persistants.
5. Nos comptes bancaires ont été suspendus et nous avons été empêchés de travailler de manière injuste, corrompue et au détriment de notre projet.
6. J’ai personnellement été interdit de voyage pendant des mois sans aucune justification légale, en violation flagrante de la Constitution, des lois sur les investissements, du droit pénal, des droits de l’homme et du droit international.
7. Nous avons crié haut et fort, adressé et rencontré plusieurs ministres concernés, tels que le ministre de la Justice et le ministre du Logement, mais personne n’a réagi pendant plus d’un an.
8. Nous avons résisté à toutes ces violations et injustices, défendant nos droits et ceux des employés, des abonnés et de ceux qui rêvent de logements sociaux et économiques. Nous n’avons plus rien à offrir.
Votre Excellence, Monsieur le Président de l’État,
Dans un pays que vous dirigez, ce qui nous est arrivé est impossible. Ce ne sont que des transgressions individuelles de ceux qui détiennent le pouvoir, l’autorité et l’influence.
Nous sommes certains que Votre Excellence est capable de les vaincre, de neutraliser leurs méfaits et de contrecarrer leurs plans.
Parce que vous, la Côte d’Ivoire et son peuple, comptez parmi les plus beaux et les plus grands pays du monde et parmi les plus généreuses créations de Dieu, nous nous tournons vers Votre Excellence pour mettre fin à l’injustice, à l’oppression, au préjudice et à l’humiliation qui nous ont frappés, à nous, à notre entreprise, à notre projet, au projet de Votre Excellence et au rêve du grand peuple ivoirien.
Puisse Votre Excellence demeurer un défenseur de la justice et un artisan des rêves de votre grand peuple.
Tarek Kadada
GAI Côte d’Ivoire
Source: abidjan.net