Politique/Jean-Yves Essoh recadre le personnel de la rédaction d’un tabloïd ivoirien

Par Jean-Yves Esso Essis*

Suite à la publication du titre d’un quotidien ivoirien du samedi et dimanche 02 juin 2024 sur la disparition du Président Henri Konan Bédié, Jean-Yves Esso Essis, Inspecteur et membre du Bureau Politique, Coordonnateur Général des Cadres  Dynamiques du Pdci-Rda et Président du mouvement Alliance fait une mise au point au responsable de ce tabloïd. (La Rédaction).

Le Patriote, journal officiel du Rdr, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire depuis 2011 en son N°7316 vient encore une fois, et très négativement,  se faire  remarquer, en essayant de troubler la quiétude, la tranquillité, l’ataraxie et la solennité des obsèques du Président Henri Konan Bédié.

En effet, ce journal vient de titrer dans sa UNE du weekend :

  • BÉDIÉ, les 4 vies d’un privilégié-né.
    • L’IVOIRITÉ, la grosse balafre indélébile.
    • Le CNT, l’étrange tentation d’un retour improbable.
    • Retrait du RHDP, l’ultime gâchis de trop.

 A la grande famille BÉDIÉ et aux familles alliées, Au Président du PDCI-RDA,

De grâce, pardonnez-nous ce léger recadrage destiné à ces bourreurs de lignes, à ces chieurs d’encre,  experts en calambredaines et autres fadaises en tous genres. Recevez nos sincères et profondes excuses, par avance, pour le non-respect de l’exigence de SILENCE qu’impose notre deuil COMMUN.

 Cher Directeur de Publication du journal « Le Patriote »,

La mauvaise éducation des responsables de publication de votre journal, qui avec de tels titres, ne fait office que de papier toilettes aux esthètes et bons penseurs de la société ivoirienne, toutes obédiences politiques confondues, a une nouvelle fois refait surface.

Un travail de RECONSTRUCTION psychologique de vos écrivailleurs et autres barbouilleurs s’impose pour une urgente INCULCATION dans leurs esprits respectifs, de valeurs nobles telles que le RESPECT, la PROBITÉ, l’honneur, l’intégrité, l’humilité et la RESPONSABILITÉ.

La pathologie particulière des auteurs de ce torchon journalistique du jour a atteint un SEUIL CRITIQUE exigeant des soins INTENSIFS et prolongés de la part d’un spécialiste bien au fait de ce type de problème. Le plus souvent, les choses s’améliorent au fil du temps sous l’effet du traitement imposé, qui associe à l’accompagnement psychologique, une MÉDICATION psychotrope.

Parfois, malgré des soins ASSIDUS, la situation empire et peut même mal se terminer. Dans ce cas, il faut EXTIRPER le MAL à la RACINE. Mais nous n’en sommes pas encore là…

Pour ne pas être trop long et refermer cette parenthèse lamentable et MALHABILE ouverte par vos scribouillards, nous préciserons les trois points suivants pour l’ensemble des lecteurs de votre édition du jour :

  1. SUR L’IVOIRITÉ
    C’est ce soi-disant « ivoiritaire » qui a permis à votre soi-disant « exclu » de pouvoir présider aux destinées de la Côte d’Ivoire dès 2011, puis en 2015 pour son second mandat.2. SUR LE CNT
    C’est le Coup d’Etat Constitutionnel orchestré en 2020 par le parti politique dont votre journal est le haut-parleur, qui a engendré le CNT et la Désobéissance Civile.3. SUR LE RETRAIT DU RHDP
    C’est l’attitude peu cavalière et la trahison du RDR envers le PDCI-RDA qui a occasionné ce retrait pur et simple de cette case faisandée et véreuse.

    Les faits sont têtus. La Côte d’Ivoire a une histoire que personne ne pourra PLUS JAMAIS tronquer.

*Inspecteur et membre du Bureau Politique,  
Coordonnateur Général des Cadres Dynamiques du Pdci-Rda, 
Président du mouvement ALLIANCE.