La neuvième conférence annuelle Union africaine–Nations unies, tenue au siège de l’ONU à New York, a réaffirmé l’engagement des deux organisations à soutenir les efforts politiques et sécuritaires en Libye, selon une déclaration conjointe publiée à l’issue des travaux. Les participants ont salué les avancées enregistrées dans le processus de réconciliation nationale et souligné la nécessité d’une coordination internationale renforcée.
Convoquée à l’invitation du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et du président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, la réunion a placé la situation libyenne au cœur de son ordre du jour. Les deux responsables ont rappelé que la crise libyenne demeure l’un des dossiers les plus sensibles pour la stabilité de l’Afrique du Nord et du Sahel, appelant à un appui international cohérent à un processus politique « mené par les Libyens et pour les Libyens ».
Selon le communiqué, l’Union africaine a intensifié ses initiatives visant à favoriser la réconciliation entre les différentes communautés libyennes. Les deux organisations estiment que l’élargissement de la participation communautaire constitue une condition essentielle pour créer un climat propice à la poursuite du dialogue politique. Elles considèrent également que les progrès réalisés dans le cadre de la médiation africaine illustrent le rôle grandissant de l’UA dans la gestion des crises régionales.
Avec l’appui des Nations unies, la conférence a réitéré son soutien à la feuille de route destinée à préparer des élections nationales, étape jugée déterminante pour mettre fin à la longue transition institutionnelle. Les participants ont salué la signature récente de la « Charte nationale libyenne pour la paix et la réconciliation » par plusieurs acteurs politiques et militaires, qualifiée d’avancée significative vers la consolidation de la stabilité.
L’UA et l’ONU ont par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différents partenaires internationaux, notamment à travers le Comité international de suivi sur la Libye et ses groupes de travail thématiques.
L’ONU et l’UA estiment qu’une meilleure harmonisation des initiatives est indispensable pour assurer un appui efficace aux institutions libyennes et répondre aux aspirations de la population en matière de sécurité et de gouvernance.
La déclaration conclut que le succès du processus libyen repose sur une coopération étroite entre les institutions nationales, l’Union africaine, les Nations unies et les acteurs régionaux. Elle réaffirme qu’un engagement continu en faveur du dialogue, de la réconciliation et de la participation inclusive demeure indispensable pour parvenir à une paix durable et à un développement stable en Libye.
SOURCE:APANews