La Banque mondiale a accordé un financement de 40 millions de dollars pour appuyer la protection financière des populations pauvres et vulnérables du Nigéria, dans le cadre d’un nouveau programme de santé soutenu par un prêt récemment approuvé.
Le financement à hauteur de 40 millions de dollars, approuvé par la Banque mondiale le 26 septembre 2024, repose sur une enveloppe globale de 500 millions de dollars octroyée par l’Association internationale de développement (IDA), complétée par une subvention de 70,01 millions de dollars provenant du Mécanisme de financement mondial (GFF).
Baptisé Human Capital Opportunities for Prosperity and Equality – Health Programme-for-Results (HOPE-Health-PforR), ce programme est prévu pour être mis en œuvre jusqu’au 30 juin 2029.
Selon un document de la Banque mondiale, les 40 millions de dollars sont liés au troisième Indicateur de résultat à déblocage conditionnel (DLI 3), qui vise à améliorer la protection financière des couches les plus défavorisées à travers des mécanismes d’assurance santé et des dispositifs complémentaires.
Dénommé « Protection financière accrue pour les populations pauvres et vulnérables », cet indicateur repose sur un financement basé sur les performances : les fonds ne seront débloqués qu’en cas d’atteinte d’objectifs prédéfinis et dûment vérifiés. Une fois versés, ces fonds seront redistribués par le gouvernement fédéral aux États éligibles.
Ce soutien financier s’inscrit dans la Composante 2 du programme HOPE-Health, axée sur l’amélioration de l’accès aux services essentiels. Cette composante bénéficie d’un budget total de 272,5 millions de dollars, comprenant 239 millions de l’IDA et 33,5 millions de subventions.
Selon le journal Punch, qui cite la Banque mondiale, l’indicateur concerné est à la fois progressif et assorti de délais stricts, conditionnant les décaissements au respect du calendrier et à l’avancement des activités.
L’ambition générale du programme HOPE-Health est de favoriser un meilleur accès à des soins de santé essentiels de qualité tout en renforçant la résilience du système sanitaire nigérian.
GIK/lb/te/Sf/APA