Le marché financier nigérian pourrait libérer jusqu’à 500 milliards de dollars d’actifs agricoles et miniers actuellement sous-exploités, en les transformant en titres négociables, a déclaré le directeur général de la Securities and Exchange Commission (SEC), Dr Emomotimi Agama.
S’exprimant mardi à Abuja lors d’un atelier du Chartered Institute of Stockbrokers, Dr Emomotimi Agama a expliqué que la formalisation des matières premières et des récépissés d’entrepôt permettrait de stimuler la diversification économique du Nigeria, encore trop dépendant du pétrole et du gaz.
Le directeur général de la Securities and Exchange Commission (SEC) a salué la nouvelle loi de 2025 sur les investissements et les valeurs mobilières, qui dote désormais la SEC de leviers juridiques renforcés pour encadrer le marché, promouvoir la transparence et lutter contre les arnaques financières. Cette réforme est présentée comme une « révolution » législative qui ouvre la voie vers une économie de 1 000 milliards de dollars.
Le texte prévoit également des mécanismes de protection renforcés pour les investisseurs, dont une indemnisation en cas de révocation de licence de courtier, un point clé pour restaurer la confiance.
« La confiance est la véritable monnaie de nos marchés financiers. C’est elle qui garantit leur vitalité », a conclu Dr Agama, affirmant que le marché des capitaux est désormais positionné comme moteur central de la croissance économique du Nigéria.
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Source: Apanews.net