Une réunion dimanche au Centre des médias de la Haute Commission électorale nationale a jeté les bases d’un code de conduite pour prévenir la violence électorale contre les femmes.
Une séance de dialogue organisée dimanche par l’Unité d’appui aux femmes, en partenariat avec ONU Femmes et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a jeté les bases d’un code de conduite destiné à prévenir la violence électorale à l’égard des femmes. La rencontre s’est tenue au Centre des médias de la Haute Commission électorale nationale.
En ouvrant les travaux, Rabab Halab, membre du Conseil de la Commission, a rappelé les obstacles persistants qui freinent la participation politique féminine. Elle a insisté sur la nécessité de réviser les codes de conduite afin d’instaurer un climat électoral sûr et inclusif, garantissant la pleine participation des femmes.
La conseillère Khadija Al-Buishi, du PNUD, a souligné l’importance d’intégrer explicitement la lutte contre la violence électorale dans ces dispositifs. Selon elle, cette démarche renforcerait la crédibilité du processus électoral et la reconnaissance des droits des femmes.
Les juristes Jazia Shaitir et Salah Al-Murtada ont, de leur côté, présenté les avancées du projet de loi visant à protéger les femmes contre la violence politique et numérique. Ils ont relevé que ce texte propose un cadre législatif moderne pour prévenir et sanctionner ces pratiques.
La session s’est conclue par l’adoption de premières recommandations en faveur d’un code de conduite plus strict. Les participants ont mis en avant la nécessité d’une sensibilisation accrue au sein de la société et d’un renforcement des partenariats communautaires afin d’assurer un environnement électoral exempt de discriminations et d’exclusions.
SOURCE:APANews/APA-Tripoli (Libye)