L’Algérie a entamé une autoévaluation de son système national de réglementation des médicaments et vaccins dans le cadre du processus de certification ML3 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En visant la certification ML3 pour son système national de règlementation des médicaments et vaccins, l’Algérie cherche à s’aligner sur les standards internationaux. Ainsi, l’implication de l’OMS souligne le potentiel du pays à structurer un modèle de régulation.
Un atelier technique, organisé du 15 au 19 juin à Alger, a réuni des représentants des ministères de l’Industrie pharmaceutique et de la Santé, de l’ANPP, de l’Institut Pasteur, et de plusieurs agences nationales, en présence d’experts de l’OMS et d’évaluateurs internationaux.
Les travaux ont porté sur les neuf fonctions du système réglementaire définies par l’outil GBT de l’OMS.
À l’issue de l’évaluation, un Plan de développement institutionnel (PDI) a été recommandé afin de renforcer les dispositifs existants.
Selon les autorités algériennes, la production locale couvre déjà 79 % des besoins nationaux et s’exporte vers une dizaine de pays.
L’objectif est d’attirer davantage d’investissements tout en garantissant un accès élargi à des médicaments de qualité.
SL/Sf/ac/APA
Source: APANEWS