La commune de Cocody dans le district d’Abidjan en alerte vigilance Orange depuis le 13 juin 2025 a enregistré durant le week-end des dégâts notamment des voies coupées ou impraticables, des bâtiments inondés, des véhicules piégés par les eaux en furie etc. D’après une note des autorités communales, au rang des zones durement impactées par les orages, on pourrait citer: la cuvette Faya Lauriers 8-9; le chenal de Lauriers 15-16 route de Bingerville; La cité Flamboyante de la Riviera Golf 5; Riviera 9 kms; peesque tout le quartier Palmeraie; Angré star 8 et autres Dokui Djomi marché la paix.Face à la situation, sous les instructions du Maire Jean Marc Yacé, le conseil municipal a aussitôt mobilisé ses services pour organiser les premiers secours et exprimer sa solidarité et son réconfort aux personnes impactées. Entre visite de terrain, mobilisation de secours et expression de compassion, les collaborateurs du maire Jean-Marc Yacé n’ont point ménagé leurs efforts ces dernières heures pour gérer au mieux cette crise socio-climatique. À ce dispositif, il convient d’ajouter la mise sur pied, par le maire de Cocody, d’une cellule chargée d’accompagner au plan social et psychologique, les personnes affectées par ces intempéries.Aussi, pour éviter d’autres drames, il est demandé aux personnes concernées de libérer sans délai, les zones à risques le temps, pour les services techniques en lien avec les autorités compétentes, de traiter et contenir la menace observée. Il faut noter que la commune de Cocody n’est pas à sa première crise du genre. En effet, chaque année, à la même période, la cité présidentielle connaît ce trop plein d’eaux de pluie avec son corollaire de dégâts . Et pour juguler la situation, le maire Jean-Marc Yacé en a régulièrement appelé aux autorités compétentes pour des travaux d’envergure devant traiter les points critiques de la commune. En attendant un examen favorable de cette requête qui disons-le, demande la mobilisation d’énormes moyens, les autorités locales font du mieux qu’elles peuvent, aigdées en cela par la bonne collaboration des administrés qui fort heureusement, mesurent pleinement l’ampleur du chantier à couvrir. An

L’Ordre des Avocats de Côte d’Ivoire a fermement dénoncé les pratiques de certains cabinets étrangers qui s’installent illégalement sur le territoire sous l’appellation de « conseils juridiques ». Lors d’une conférence de presse tenue le lundi 16 juin 2025 à son siège d’Abidjan Cocody, la Bâtonnière, Me Florence Loan-Messan, a tiré la sonnette d’alarme face à cette situation qu’elle juge « dangereuse ».

Ces structures, souvent non inscrites aux barreaux de l’espace UEMOA, communiquent ouvertement sur leur présence en Côte d’Ivoire, dissimulant mal un exercice de la profession d’avocat pourtant illégal. « La Côte d’Ivoire n’est pas un espace sans loi. Ce que l’on interdit aux avocats ivoiriens ailleurs, on ne peut l’accepter ici. La justice commence par l’équité », a martelé Me Loan-Messan, soulignant l’analogie avec d’autres professions réglementées, tel un médecin étranger ne pouvant ouvrir une clinique sans inscription à l’Ordre national.

Cette situation représente, selon la Bâtonnière, une atteinte directe à la souveraineté juridique nationale, à l’éthique professionnelle, et menace gravement l’équilibre du marché pour les jeunes avocats ivoiriens. Me Loan-Messan a également réfuté avec véhémence les arguments tentant de justifier ces pratiques par un prétendu manque de compétence des avocats ivoiriens pour les dossiers dits « de niveau international ». « C’est non seulement outrageusement méprisant, mais surtout faux », a-t-elle affirmé. Elle a rappelé les compétences avérées des membres du barreau national, qui ont accompagné avec succès l’État et de grandes entreprises dans des négociations complexes, des fusions internationales et des arbitrages majeurs. « Les avocats ivoiriens y étaient, et y sont encore », a-t-elle insisté.

Abordant les défis internes de la profession, Me Florence Loan-Messan a plaidé pour un accompagnement concret de l’État, notamment à travers le financement de la formation à l’École des avocats. « Ce n’est pas une faveur que nous demandons. C’est un investissement nécessaire pour le présent et l’avenir de notre justice », a-t-elle déclaré. Elle a salué l’écoute du ministre de la Justice et du Premier ministre, exprimant l’espoir d’un engagement effectif de l’État pour « mettre de l’ordre dans leur corporation ». Le Conseil de l’Ordre a par ailleurs réaffirmé qu’aucun individu ne peut exercer la profession d’avocat sans avoir obtenu le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). Ce diplôme, issu d’une formation juridique rigoureuse, constitue le premier filtre de compétence et d’éthique, garantissant ainsi à la population un encadrement fiable et professionnel des dossiers sensibles.

Enfin, la conférence a mis en lumière le rôle fondamental de la Caisse Autonome de Règlement Pécuniaire des Avocats (CARPA). Cet outil, spécifique à la profession, assure la traçabilité et la sécurité des flux financiers traités par les avocats, renforçant la confiance du public et la transparence de l’exercice.

Cyprien K.

Source:news.abidjan.net

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