Pour le coordonnateur du projet Resco, ces missions ont permis de vérifier la qualité des réalisations, de renforcer la redevabilité et l’ancrage local du projet. « Nous repartons satisfaits », s’est-il réjoui. La mission a pu constater l’avancement des travaux.
Justement, au cours des échanges avec les équipes techniques, la mission a insisté sur l’importance de la révision des points critiques des infrastructures profilées. Elle a fait certaines observations sur la qualités des travaux, en cette période pluvieuse dans certaines localités du Nord.
Avant de prendre congé des équipes techniques, la mission a formulé des recommandations pour l’amélioration de certains aspects des travaux, notamment le renforcement du drainage et le respect du gabarit des pistes.
Notons que ces travaux d’entretien des pistes en cours dans les villages et autres localités éloignées, s’inscrivent dans la dynamique de désenclavement des zones de stockage du coton et d’amélioration de l’accès aux services de base par les populations locales.
Ils constituent une réponse concrète aux besoins exprimés par les producteurs et les sociétés cotonnières en matière de mobilité, d’écoulement des productions agricoles et de connexion aux marchés locaux. Dans le cadre de l’appui à la commercialisation, cela constitue la troisième composante du projet.
Il faut rappeler que l’État de Côte d’Ivoire, à travers le ministère des Finances et du Budget, a signé, avec l’Agence française de développement (Afd), un accord de crédit pour la mise en œuvre du projet Resco pour une durée de quatre ans
CORRESPONDANT REGIONAL