En effet, du 15 mai au 25 juillet, la galerie Farah Fakhri, sise à Abidjan Plateau, accueille sa première exposition en terre ivoirienne baptisée ‘’La terre n’a qu’un soleil’’.
Cette série qui est née alors que l’artiste marchait au petit matin dans les rues d’Abidjan montre des photographies poétiques, imprimées sur toile de coton et enrichies de broderie et de voile organza, imprégnées du soleil qui a inspiré leur création, pour évoquer l’enfance, l’amour et la spiritualité à travers un état de contemplation.
L’observation de la vie et de la cité qui s’éveillent au fur et à mesure que le soleil s’élève dans le ciel, entouré de nuages, nourrit sa sensibilité et sa pratique artistique. « Les voiles que je superpose sur les photographies représentent la moiteur, l’humidité et la douceur de l’atmosphère du lever du jour. Le matin, la rosée est encore présente. On a cette légère brume qui est rassurante pour moi et qui est très douce, qui me berce un peu, qui m’accueille, pendant que la ville dort encore », révèle l’artiste.
Cette dernière, en choisissant ‘‘La terre n’a qu’un soleil’’, un proverbe africain, comme titre de son exposition en Côte d’Ivoire, rappelle son attachement au continent qui l’a vue naître et où elle vit. Ainsi, exposer à Abidjan prend la forme d’un retour où tout a commencé.
Alors que Joana Choumali qualifie le lever du soleil de « naissance quotidienne, (de) renaissance », la série Alba’hian s‘inscrit dans une quête personnelle de paix et d’harmonie. C’est ainsi qu’à travers ses photographies d’une grande sensibilité, Joana Choumali invite le public à prendre le temps de contempler le monde qui l’entoure.
Source: FratMat.info