Le bilan de l’effondrement de deux immeubles dans un quartier de Fès, au nord du Maroc, survenu dans la nuit de mardi à mercredi 10 décembre, a grimpé a 22 morts, selon les autorités locales qui ont ouvert une enquête judiciaire.
La police judiciaire a ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame de l’effondrement de deux immeubles à Fès, ayant coûté la vie à 22 personnes. Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de la ville de Fès a fait savoir dans un communiqué que l’un des deux édifices était vide de ses habitants au moment de l’effondrement, vers 23h20 (hl), alors que l’autre immeuble accueillait un baptême.
Selon un bilan provisoire, le drame a fait 22 morts, dont des enfants et des femmes, et 16 blessés à des degrés divers, ajoute la même source. Un précédent bilan faisait état de 19 morts et 16 blessés.
Les personnes blessées ont été transférées vers le Centre hospitalier universitaire CHU de Fès, où elles ont bénéficié d’examens et de soins d’urgence. Selon une source médicale, plusieurs victimes présentent des traumatismes liés à l’écrasement et nécessitent un suivi continu.
Aucune information officielle n’a encore été avancée pour expliquer les causes de l’effondrement de ces deux immeubles.
Un riverain interrogé par le média marocain , Le 360 , a toutefois affirmé que les habitants avaient bénéficié de terrains après avoir quitté les bidonvilles de Laâzim dans le cadre d’un programme de relogement lancé en 2007. Après 2007, chacun a construit à sa guise, a-t-il dit, notant que les normes de construction avaient pu ne pas être respectées.
Le média TelQuel rapporte que ces constructions n’étaient soumises à aucun contrôle, ce qui a poussé certains bénéficiaires à ne pas respecter le plan d’aménagement autorisé.
Il s’agit du plus lourd bilan dans un incident de ce type ces dernières années au Maroc. En mai dernier, à Fès neuf personnes avaient été tuées dans l’effondrement d’un immeuble d’habitation. Cinq personnes étaient aussi mortes en février 2024, toujours dans la même ville, dans l’effondrement d’une maison dans la vieille ville.
SOURCE : APA News/AK/Sf/Fès (Maroc)