Les Égyptiens ont commencé lundi 10 novembre à voter dans le cadre de la première phase des élections à la Chambre des représentants égyptienne de 2025.
Le vote se poursuivra ce mardi. Au total 35 millions 279 922 électeurs peuvent participer à cette phase des élections, selon la commission suprême des élections. Le 7 novembre, les expatriés égyptiens ont pu mettre leur bulletin dans les urnes dans les ambassades et consulats du monde entier.
Sur les 596 sièges de la chambre basse, 568 sont en lice, les titulaires des 28 restants étant directement désignés par le président Abdel Fattah al-Sissi.
Le processus électoral comprend deux calendriers, selon les gouvernorats. Certains, dont Guizeh, Louxor et Alexandrie, voteront lundi 10 et mardi 11 novembre et d’autres, dont Le Caire, les 24 et 25 novembre, pour des résultats finaux attendus le 25 décembre.
Le mode de scrutin législatif est mixte : la moitié des sièges sont alloués à la proportionnelle sur la base des listes présentées par les partis, l’autre moitié revenant à des candidatures indépendantes. Un quart des sièges est réservé aux femmes.
La première phase de ce scrutin couvre 14 gouvernorats. La seconde phase du scrutin aura lieu les 21 et 22 novembre pour les expatriés et les 24 et 25 novembre pour les Egyptiens résidant dans les 13 gouvernorats restants.
Ces législatives interviennent après les élections à la chambre haute, marquées par une faible participation de 17 %, et remportées par la coalition pro-gouvernementale « Liste nationale pour l’Égypte« , qui regroupe 12 formations politiques, dont le parti majoritaire Mostaqbal Watan (Avenir de la Nation).
Cette coalition, qui compte le Front national fondé par un ancien ministre avec l’appui financier de l’homme d’affaires Ibrahim al-Organi, proche du président Sissi, est de nouveau donnée favorite par les observateurs. Certains partis de l’opposition se présentent seuls, alors que d’autres ont rejoint des listes pro-gouvernementales.
Ces élections revêtent une importance particulière, puisqu’il s’agit des dernières avant la fin, en 2030, du troisième mandat de Sissi.
SOURCE:APANews