Par Yann Dominique N’guessan /afriquematin.net
La première édition du festival, dénommé « Walloo Festival », aura lieu du 30 août au 1er septembre prochain en présence du premier magistrat de la commune, Gilbert Francis Kacou.
Ville chargée d’histoires et porteuse d’avenir, la cité aurifère sera, pour la première fois de son existence, le carrefour du donner et du recevoir culturels, devenant ainsi la capitale culturelle du peuple Dida. Le point culminant de cet évènement réside dans l’attractivité socioculturelle et les nombreuses potentialités de la localité.
Au programme de cet important évènement figure une conférence prononcée par le politologue, historien contemporain, écrivain et conférencier, le Professeur Titulaire des universités Alphonse Sékré Gbodjè. Le thème de cette conférence sera : « Le rôle de la feuille ‘’bobla’’ : juridictions traditionnelles et diplomatie Dida dans le mécanisme de gestion des conflits en pays Watta ».
L’objectif de l’organisation de ce rendez-vous est de présenter les diversités socio-culturelles que recèle la région. Fort de cette richesse culturelle, qui se veut un pôle d’attraction et de rassemblement, les fils et filles de la région ont décidé de mettre en lumière la culture du peuple Dida.
En sa qualité de commissaire du festival, Komenan Gustave soutient que ce rendez-vous a pour but de « promouvoir notre culture auprès des festivaliers et des différents touristes, réunir la population de Hiré Watta autour d’un idéal commun qu’est le socioculturel. La culture est le socle de l’unité et de la solidarité, surtout en éduquant les plus jeunes à travers des valeurs telles que le travail, le civisme et le social », fait-il savoir.
À noter que plusieurs danses traditionnelles rythmeront ces trois jours d’intenses activités, au terme desquels « les festivaliers recevront des prix à l’issue des différentes compétitions organisées entre les six villages du Watta », précise le premier responsable de l’évènement.