Côte d’Ivoire: Législative 2025 Le Front commun  se déchire

 

 

Après les élections présidentielles, la Côte d’Ivoire s’apprête à l’organisation des élections locales qui débuteront par les législatives, prévues pour se tenir le 27 Décembre 2025. Les formations politiques de l’opposition, notamment, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) et le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI),  ne regardent pas dans la même direction. En effet, le PPA-CI de Laurent Gbagbo ne participera pas aux législatives du 27 décembre

La décision a été prise à l’issue d’un comité central de ladite formation politique, qui s’est déroulé dans la journée du  jeudi 6 novembre 2025. Elle intervient à la suite de la présidentielle du 25 octobre pour laquelle la candidature de Laurent Gbagbo a été invalidée. Ce qui a conduit le PPA-CI à vouloir organiser des marches qui se sont soldées par des arrestations 700 personnes ( Sources RFI). Un contexte « délétère », estime le parti, qui l’incite aujourd’hui à retrouver la posture du boycott.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), de son côté, et contrairement à son allié politique, le PPA-CI, a annoncé sa participation aux élections législatives prévues dans le pays le 27 décembre prochain. Absent de la présidentielle après l’invalidation de la candidature de son président Tidjane Thiam, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire fait ainsi son retour dans la compétition électorale. Dans une lettre publiée le 31 octobre, Tidjane Thiam a appelé ses militants à rester mobilisés pour remporter ce scrutin.  Le commun des mortels s’interroge sur l’avenir politique du ‘’Front commun’’, cette alliance politique de l’opposition qui a contesté le quatrième mandat d’Alassane Ouattara. Retenons que les Alliances politiques ont animé les débats politiques ivoiriens, mais, ont connu  une vie de feu de paille. Le PPA-CI estime que prendre part aux élections législatives, c’est cautionner le quatrième mandat d’Alassane Ouattara. Le PDCI-RDA, de son côté, soutient qu’il est inadmissible que le RHDP gère tout seul, les affaires d’Etat. A l’analyse des points de vue de part et d’autre, l’on constate la pertinence des positions de ces deux grandes formations politiques ivoiriennes. Il revient à Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, et Tidiane Thiam, président du PDDO-RDA, d’assumer les conséquences de leurs décisions pour l’avenir politique de la Côte d’Ivoire.

 

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