Un nouveau rapport révèle une forte augmentation des jeux d’argent problématiques et des jeux d’argent chez les mineurs au Botswana, ce qui incite le gouvernement à annoncer un durcissement de la réglementation et des campagnes de sensibilisation du public afin de protéger les groupes vulnérables.
Publié jeudi par le ministre du Commerce et de l’Entrepreneuriat, Tiroeaone Ntsima, le rapport révèle que 36,6% des Botswanais s’adonnent activement aux jeux d’argent, et que 6,7% de la population présente des signes de comportement excessif ou problématique.
Plus de 20% des joueurs sont mineurs, malgré les lois limitant la participation aux personnes de 21 ans et plus.
L’étude a également constaté une augmentation de 12% des jeux d’argent illégaux, principalement due aux plateformes en ligne non réglementées.
Le rapport attribue le chômage et le stress financier aux principaux facteurs de l’addiction au jeu, en particulier chez les personnes âgées de 21 à 35 ans.
M. Ntsima a averti que sans intervention, le Botswana risquait une recrudescence de la dépendance et de l’instabilité financière chez ses jeunes.
« Notre objectif n’est pas d’éliminer le jeu, mais de protéger les personnes les plus à risque », a-t-il déclaré. Le ministre a dévoilé une stratégie à plusieurs volets comprenant une réglementation plus stricte des plateformes de jeux d’argent illégales et en ligne, des campagnes de sensibilisation élargies dans les écoles et les communautés, un meilleur accès aux services de conseil et de réadaptation, et la promotion de l’entrepreneuriat et de l’éducation financière comme alternatives économiques.
Les opérateurs agréés seront également soumis à des mesures de responsabilisation renforcées, notamment des mesures obligatoires de jeu responsable et la formation du personnel.
Ntsima a appelé à une action collective de la société civile, des acteurs du secteur et du public pour soutenir les efforts de l’Autorité des jeux d’argent.
JN/fss/Sf/te/APA
Source: Apanews.net