Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Du 15 au 17 août 2024, la deuxième édition du Festival « Fa Amamoué » s’est tenue dans la cour de l’hôtel de ville, en présence du sous-préfet de la localité, Ouéyéya Manuel, et des différents responsables des générations G70, G80 et G90, respectivement Kodou Noël, Alaté Martial et Brou Kader.
Parrainé par le directeur du Contrôle Financier, Ange Kakou N’da, le lancement des festivités a offert une opportunité de dialogue intergénérationnel. Ainsi, cette rencontre, regroupant les générations nées entre 1960 et 1990, a permis aux leaders de ces différentes cohortes de s’engager avec le public venu en nombre.
Lors de cet événement, le Dr Sévérin Angoua Adjé, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a animé une conférence sur le thème « La dot en pays Agni », dans la salle Pavia de l’Hôtel de ville.
Il a expliqué à l’assistance que la dot, en tant qu’acte de mariage coutumier, représente l’union entre un homme et une femme, et au-delà d’une famille, selon les rites traditionnels, en contraste avec le mariage civil, qui est célébré par une autorité légale.
« Cette union est précédée par le « Kôkô », qui fait office de fiançailles. L’homme se présente officiellement aux parents de sa bien-aimée avec, en général, une bouteille de gin, symbole suffisant pour célébrer ces fiançailles », a-t-il précisé.
Pour le président du comité d’organisation, Etilé Guy, cette deuxième édition a offert une diversité de participants, des plus jeunes aux moins jeunes. Elle a également permis au public de découvrir la réalité virtuelle, le tout agrémenté de danses et de moments de détente.
Le parrain, Ange Kakou N’da a salué les initiatives du festival « Fa Amamoué » et a encouragé l’intégration de ces deux nouvelles générations, G70 et G90, tout en invitant d’autres générations à rejoindre l’événement.
Présent à cet événement, le sous-préfet Ouéyéya Manuel a exhorté les fils et filles d’Ayamé à l’union, afin de jouer pleinement leur rôle dans le développement de la localité. Il a également invité tous les ressortissants de la région à s’approprier le festival « Fa Amamoué » quel que soit leur lieu de résidence, afin de garantir le développement et la cohésion des populations à travers cette célébration intergénérationnelle.
Il est à noter que les temps forts de cette rencontre ont inclus une messe pour célébrer l’Assomption, à laquelle ont participé les festivaliers, suivie d’une opération de nettoyage des principales artères de la cité. Un match de maracana intergénérationnel, accompagné d’une parade des participants à travers la ville, a clôturé cette deuxième édition.