African School of Governance (ASG), école fondée par le président rwandais Paul Kagamé et l’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, s’engage à former des leaders face aux défis du continent et « créer cette Afrique dont nous rêvons. »
En marge de la 12e édition de l’Africa CEO Forum, à Abidjan, le président de l’école de référence, professeur Kingsley Moghalu a présenté l’African school of governance (ASG), lors d’une conférence de presse.
L’objectif de cette école africaine de gouvernance est d’avoir « une Afrique stable, paisible et prospère » et de « former les personnes qui vont créer cette Afrique dont nous rêvons », a-t-il dit, soutenant que cela requiert des dirigeants compétents et la pratique de la bonne gouvernance.
Cette université, basée à Kigali, au Rwanda, « est pour l’Afrique », et se veut un cadre de formation inclusif pour amener le continent, à travers sa culture et le leadership affirmé des futures générations à impulser le développement du continent, a indiqué Kingsley Moghalu.
Les modules de formation portent, entre autres, sur le leadership pour la transformation de l’Afrique, les politiques publiques, l’économie, les relations internationales, la science des décisions, les réalités de l’Afrique (african mindset) et la culture africaine.
ASG offre des programmes à partir du niveau Master et cible les jeunes de 25 à 50 ans dans le milieu professionnel, avec cinq ans d’expériences. Elle propose également une formation aux cadres (vice-président, ministres, Top CEO du secteur privé-public).
Kingsley Moghalu a annoncé du 8 au 10 juillet 2025 un programme inaugural qui va consacrer la transformation de l’Afrique, une formation de courte durée destinée aux cadres, aux Top managers et aux responsables d’institutions.
Selon Kingsley Moghalu, la bonne gouvernance est le ferment commun à tous les pays industrialisés. Cela suppose, toutefois, qu’il y a de l’efficacité dans les actions publiques et une compétence des dirigeants pour créer de la valeur ajoutée et de la croissance.
Concernant la « gouvernance en Afrique, beaucoup de personnes sont exclues de cette gestion », d’où « elles deviennent amères et commencent à résister », c’est pourquoi « on doit former de nouveaux leaders pour asseoir une nouvelle Afrique », a-t-il fait observer.
Après le test d’entrée, les étudiants admissibles peuvent postuler pour une bourse, a-t-il poursuivi. En septembre prochain, débute un programme Master après les demandes d’admission via le site Web de l’école.
Le programme de formation pour les étudiants, exécuté avec des partenaires à Singapour, est de deux ans et coûte 15.000 dollars US par an, a souligné M. Moghalu, ex-vice-dirigeant de la banque centrale du Nigeria. Ex-professeur de droit et diplomatie à Boston, il a aussi travaillé à l’ONU pendant 17 ans.
AP/Sf/APA
Source: news.abidjan.net